Player FM - Internet Radio Done Right
47 subscribers
Checked 2y ago
Προστέθηκε πριν από ten χρόνια
Το περιεχόμενο παρέχεται από το Jean-Francois Blais. Όλο το περιεχόμενο podcast, συμπεριλαμβανομένων των επεισοδίων, των γραφικών και των περιγραφών podcast, μεταφορτώνεται και παρέχεται απευθείας από τον Jean-Francois Blais ή τον συνεργάτη της πλατφόρμας podcast. Εάν πιστεύετε ότι κάποιος χρησιμοποιεί το έργο σας που προστατεύεται από πνευματικά δικαιώματα χωρίς την άδειά σας, μπορείτε να ακολουθήσετε τη διαδικασία που περιγράφεται εδώ https://el.player.fm/legal.
Player FM - Εφαρμογή podcast
Πηγαίνετε εκτός σύνδεσης με την εφαρμογή Player FM !
Πηγαίνετε εκτός σύνδεσης με την εφαρμογή Player FM !
Podcasts που αξίζει να ακούσετε
ΕΠΙΧΟΡΗΓΟΎΜΕΝΟ
Vicki Sokolik refuses to be an Ostrich. Her son brought to her attention the crisis of unhoused youth — youth unhoused, not living with a parent/guardian, and not in foster care — in America, and she has been fighting to support this vulnerable population every since. Most active in Tampa Bay, Florida, Vicki is the founder and CEO of the nonprofit Starting Right, Now, which removes barriers for unaccompanied homeless youth to cultivate long-term well-being and self-sufficiency. She is also the author of the new book, “If You See Them: Young, Unhoused, and Alone in America.” Vicki Sokolik joined host Jay Ruderman to discuss the many ways unhoused youth fall through the cracks in our society, how her organization helps them, and also how to build trust with people who could use your help. Episode Chapters (00:00) Intro (01:10) Vicki’s origin story (02:40) What is “unhoused youth?” (06:40) What should a person do if they worry they see an unhoused youth? (08:19) How have conversations around unhoused youth changed in Vicki’s 20 years working with them? (11:02) How do people get the word out and help unhoused youth? (14:55) Vicki’s new book (16:48) How Vicki builds trust (20:10) What do students receive at Starting Right, Now? (22:58) How does Vicki balance advocacy and direct support? (27:53) Starting Right, Now alumni (29:10) Goodbye For video episodes, watch on www.youtube.com/@therudermanfamilyfoundation Stay in touch: X: @JayRuderman | @RudermanFdn LinkedIn: Jay Ruderman | Ruderman Family Foundation Instagram: All About Change Podcast | Ruderman Family Foundation To learn more about the podcast, visit https://allaboutchangepodcast.com/…
104 histoires de Nouvelle-France
Σήμανση όλων ότι έχουν ή δεν έχουν αναπαραχθεί ...
Manage series 50475
Το περιεχόμενο παρέχεται από το Jean-Francois Blais. Όλο το περιεχόμενο podcast, συμπεριλαμβανομένων των επεισοδίων, των γραφικών και των περιγραφών podcast, μεταφορτώνεται και παρέχεται απευθείας από τον Jean-Francois Blais ή τον συνεργάτη της πλατφόρμας podcast. Εάν πιστεύετε ότι κάποιος χρησιμοποιεί το έργο σας που προστατεύεται από πνευματικά δικαιώματα χωρίς την άδειά σας, μπορείτε να ακολουθήσετε τη διαδικασία που περιγράφεται εδώ https://el.player.fm/legal.
La radio Internet de la Nouvelle-France
…
continue reading
67 επεισόδια
Σήμανση όλων ότι έχουν ή δεν έχουν αναπαραχθεί ...
Manage series 50475
Το περιεχόμενο παρέχεται από το Jean-Francois Blais. Όλο το περιεχόμενο podcast, συμπεριλαμβανομένων των επεισοδίων, των γραφικών και των περιγραφών podcast, μεταφορτώνεται και παρέχεται απευθείας από τον Jean-Francois Blais ή τον συνεργάτη της πλατφόρμας podcast. Εάν πιστεύετε ότι κάποιος χρησιμοποιεί το έργο σας που προστατεύεται από πνευματικά δικαιώματα χωρίς την άδειά σας, μπορείτε να ακολουθήσετε τη διαδικασία που περιγράφεται εδώ https://el.player.fm/legal.
La radio Internet de la Nouvelle-France
…
continue reading
67 επεισόδια
Όλα τα επεισόδια
×En 1696, une jeune fille de 16 ans, Anne Edmond, s’est habillée en homme et s’est présentée devant le gouverneur Frontenac pour tenter de l’empêcher de quitter Québec avec les troupes pour aller faire la guerre. Bonne écoute! The post Le mensonge d'Anne Edmond first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Voici la 2e capsule sur la réaction des habitants de Marseille dans les premiers mois de la peste de 1720. Bonne écoute! The post La peste de 1720 2e partie : Plus ça change.... first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .
Voici la première de 2 capsules sur la réaction des habitants de Marseille dans les premiers mois de l’épidémie de peste de 1720. En préparant la capsule «La Quarantaine Marseillaise», je suis tombé sur des témoignages de gens qui ont vécu la première vague. Quelle surprise! Personne ne niera qu’au XVIIIe siècle, la peste, c’était dangereux! J’ai toujours cru que pour survivre, on devait la prendre au sérieux, mettre en place des mesures de sécurité et surtout, les suivre. Mais en 1720, à Marseille, ça ne s’est pas du tout passé comme ça… Bonne écoute! Jean-François The post Vivre la peste de 1720 - 1. PESTE et COMPLOTS first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
En 1720, Marseille est frappée par la peste. Pour éviter qu’elle ne se répande en Nouvelle-France, les bateaux arrivant de la Méditerranée devaient, à partir de 1721, se placer en quarantaine. Et voici la deuxième capsule produite dans le cadre des Fêtes de la Nouvelle-France 2020! =) En faisant mes recherches, j’ai appris beaucoup de choses en lisant les archives sur la peste de 1720 à Marseille que je n’ai pas pu inclure ici, faute de temps. Il ne faudrait pas vous étonner que j’y revienne bientôt! =) Bonne écoute! Jean-François The post La Quarantaine Marseillaise first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
En 1663, une semaine à peine après la création du Conseil souverain, un capitaine de vaisseau a défié les autorités en exécutant un prisonnier devant la ville de Québec, sur le fleuve Saint-Laurent. L’histoire commence par une tragédie sur l’île de Terre-neuve. À l’hiver 1663, le gouverneur de Plaisance, son frère et l’aumônier ont été attaqués en pleine forêt pendant une partie de chasse. Le gouverneur et son frère ont été tués, mais l’aumônier, lui, a réussi à s’enfuir. Et ceux qui les ont attaqués c’étaient leurs propres hommes. Ce n’était pas des corsaires anglais comme on aurait pu le croire. Malheureusement, on ne sait pas ce qui les a poussés à faire ça. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une fois retournés à Plaisance, c’était la débandade totale ! Ils ont pillé et ils ont bu tout ce qu’ils pouvaient ! Et à la fin, ils sont mis à se battre entre eux. Si bien que on ne sait pas combien ils étaient au début, mais à la fin, ils étaient environ une quinzaine. Quelques jours plus tard, l’aumônier, qui mourait de faim en pleine forêt, est revenu au fort. Mais les rebelles lui ont tranché la tête avec une hache et ils lui ont coupé les mains. Aussitôt qu’ils ont pu, au printemps, les rebelles ont tenté de rejoindre les installations anglaises sur l’île de Terre-neuve parce qu’ils savaient très bien ce qui les attendait si les Français les attrapaient. Mais à chaque fois, ils ont fait naufrage et ils ont été obligés de revenir Plaisance. Et il avait raison d’avoir peur… Au mois de septembre 1663, un vaisseau français est arrivé à Plaisance. Quand le capitaine a appris ce qui s’était passé, il n’a fait ni une ni deux : il fait arrêter les rebelles, les a fait monter sur son vaisseau, ensuite direction Québec pour les juger ! Pour gérer des situations comme celle là dans un pays, c’est important de pouvoir compter sur des institutions stables, surtout en matière de justice. Malheureusement en Nouvelle-France, c’est justement ce qu’on n’avait pas à ce moment-là. Avant 1663, la Nouvelle-France fonctionnait sous un système de partenariat public-privé (un PPP). Elle était administrée par la compagnie des Cent-Associés au nom du roi de France. Mais il ne faut pas se tromper : c’était réellement une entreprise privée ! On aurait pu appeler ça la « Compagnie des Cent-Actionnaires» que ça aurait fait la même affaire (quoi que avouons-le : la compagnie des Cent-Associés, ça sonne mieux!). Quand Louis XIV est monté sur le trône, il a décidé de laisser tomber le PPP. Pour lui, l’aventure des Cent-Associés c’était un échec. Il a décidé de créer une administration qui relèverait directement de lui : le Conseil souverain. Mais un changement aussi gros dans l’administration d’un pays, ça se fait pas en criant « ciseau ! ». Et disons que la tragédie qui s’est passée à Terre-neuve, bien, c’est peut-être arrivé à un mauvais moment pour le conseil souverain. Pour vous donner une bonne idée : le vaisseau dont j’ai parlé jusqu’à maintenant faisait, en fait, partie d’une flotte de deux vaisseaux qui étaient arrivés de France et qui s’étaient séparés dans le Golfe du Saint-Laurent. Et l’autre vaisseau, le navire amiral, avait continué jusqu’à Québec avec à son bord l’évêque et aussi le nouveau gouverneur général chargés tous deux de créer le conseil souverain de la Nouvelle-France. Ce n’est pas comme si les nouveaux administrateurs de la Nouvelle-France ont vraiment eu le temps de se préparer : à peine arrivés à Québec, ils ont dû tout mettre en place et créer le conseil souverain de la Nouvelle-France et une semaine plus tard déjà, ils sont aux prises avec une quinzaine de rebelles qui ont assassiné le gouverneur de Plaisance ! Quand le vaisseau est arrivé à Québec, autour du 22 septembre 1663, les prisonniers ont été transférés dans le vaisseau amiral, commandé par le capitaine Gargot. Le capitaine Gargot a ensuite demandé aux autorités de Québec d’envoyer des officiers à bord pour pouvoir juger les rebelles. Mais les autorités de Québec avaient autre chose en tête. Ils ont exigé que le capitaine Gargot leur remette les prisonniers afin qu’ils puissent être jugés par le conseil souverain. Mais pour le capitaine Gargot, il n’en était pas question. Il a réuni les officiers des deux navires et il a organisé un procès selon et je cite : « les formalités de la justice maritime ». Malheureusement, on n’est pas les détails du procès. Tout ce qu’on sait, c’est que deux hommes seulement ont été condamnés. Le premier, le meurtrier de l’aumônier, a été condamné à avoir les mains coupées, à être pendu et à être brûlé. Et l’autre a été condamné à servir de bourreau. Finalement, le capitaine Gargot a fait construire un énorme radeau sur le fleuve Saint-Laurent, en face de la ville de Québec. C’est là que l’exécution eu lieu, sous le regard impuissant des nouveaux administrateurs de la Nouvelle-France. J’aimerais bien vous dire que le capitaine Gargot a regretté son geste et qu’il a été puni, une fois rentré en France. Mais, en fait, pas du tout. On l’a plutôt envoyé en mission en Suède, d’où il est revenu malade et il est mort quelques mois plus tard. Mais pour les membres du conseil souverain, j’ai l’impression que ça a été un coup dur. Parce que si on retrouve dans les archives l’ordre donné au capitaine Gargot de faire descendre les hommes à terre, et bien, après… plus rien. Rien sur l’exécution, comme si en n’en parlant pas, c’était pas arrivé… The post 063 - Une pendaison sur le Saint-Laurent first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Le 21 décembre 1748, l’intendant Bigot a chargé le sieur Henry Hiché d’enquêter sur des enterrements illégaux qui se déroulaient depuis 1 an dans la paroisse du Cap-Saint-Ignace. Le problème, c’est que les habitants du coin refusaient d’enterrer leurs morts dans le nouveau cimetière de la paroisse, à cause d’une véritable chicane de clochers… *** Voici la version audio de la 62e histoire de Nouvelle-France. Pour avoir accès à la version vidéo et offrir votre soutien financier aux 104 histoires de Nouvelle-France, abonnez-vous à la page de l’émission sur le site de socio financement Patreon. Pour vous renseigner sur les ateliers scolaires et les spectacles grand public, écrivez-moi à partir du site 104histoires.com ou à partir de la page Facebook de l’émission. Facebook : https://www.facebook.com/104histoires/ Me joindre : http://104histoires.com/coordonnees/communiquez-avec-jean-francois-blais/ The post 062 - Enterrements «underground» à Cap-Saint-Ignace first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
À la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe, une grande quantité d’activités de piraterie était encouragée par les gouvernements. À la fin du XVIIe siècle, le roi Louis XIV a été obligé de se rendre à l’évidence : sa flotte ne faisait pas le poids contre celles de l’Angleterre et de la Hollande. Il devait trouver une solution. Et il s’est tourné vers le secteur privé. L’idée de permettre à des civils d’attaquer des navires ennemis n’était pas nouvelle, mais à la fin du XVIIe siècle, la France l’a intégrée officiellement dans sa stratégie militaire. C’est ce qu’on appelait la « guerre de course ». Et ceux qui la pratiquaient, on les appelait des « corsaires ». Et c’est dans ce contexte qu’à l’été 1704, une expédition corsaire contre un des derniers postes anglais de Terre-Neuve, le poste de Bonavista, a été organisée par Jean Léger de la Grange, un marchand de Québec. The post 061 - Pirates de Québec : la bataille de Bonavista first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Voici une histoire qui illustre bien ce que je cherche à faire avec 104 histoires de Nouvelle-France. Je vous présente un événement rarement mentionné dans les livres d’histoires, ce qui m’a obligé à retourner dans les sources pour en apprendre un peu plus. Il s’agit d’une manifestation organisée par les habitants de Montréal qui protestaient contre le prix exorbitant du sel. Au début du XVIIIe siècle, les navires qui approvisionnaient la colonie avaient beaucoup de difficulté à se rendre. Pas seulement à cause des dangers de la navigation, mais aussi à cause des Anglais qui les capturaient. Un des produits qui manquaient le plus à la population était le sel. Flairant la pénurie prochaine, des marchands de Montréal en ont acheté une grande quantité au Magasin du Roy. Et voulant profiter de la rareté du produit, ils ont gonflé les prix : le minot de sel qui se vendait généralement aux habitants 4 livres, coûtait maintenant jusqu’à 20 livres! Le 18 novembre 1704, les habitants n’en pouvaient plus. Ils ont marché vers la ville par centaines pour, disaient-ils, prendre le sel « de gré ou de force ». Les autorités françaises souhaitaient une répression sévère à la révolte des habitants. Mais la réponse de Vaudreuil, qui en était à sa première année à titre de gouverneur général de la Nouvelle-France, a marqué une coupure avec ses prédécesseurs, Callières et Frontenac. Pour en savoir plus: Études et articles : Roland-J. Auger, « GALIFFET DE CAFFIN, FRANÇOIS DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003 FRÉGAULT, Guy, « Un cadet de Gascogne : Philippe de Rigaud de Vaudreuil », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 5, no 1, 1951, pp. 15-44 FRÉGAULT, Guy, « Politique et politiciens au début du XVIIIe siècle » dans Écrits du Canada Français, vol. 11, Montréal, 1961, pp. 91-20 8 C. J. Russ, « LEFEBVRE DUPLESSIS FABER, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003 Yves F. Zoltvany, « RIGAUD DE VAUDREUIL, PHILIPPE DE, marquis de Vaudreuil », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Yves F. Zoltvany et Donald J. Horton, « PASCAUD, ANTOINE (mort en 1717) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Sources : « M. De Ramezay au ministre. Il se défend de l’accusation portée contre lui par MM. De Vaudreuil et de Beauharnois. Parle des affaires générales de la colonie – 12 octobre 1705 », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 307- (première partie) « M. De Ramezay au ministre. Il se défend de l’accusation portée contre lui par MM. De Vaudreuil et de Beauharnois. Parle des affaires générales de la colonie – 12 octobre 1705 », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 316- (deuxième partie) « Le Roi à MM. De Vaudreuil et Raudot – 9 juin 1706 », Rapport de l’Archiviste de la Province de Québec pour 1938-1939, 1939, Québec, Rédempti Paradis, p. 132 « Lettre de Vaudreuil au ministre (4 novembre 1706) », dans Rapport de l’Archiviste de la Province de Québec (RAPQ), 1938-1939, p. 164 The post 060 - L'automne salé de Vaudreuil first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous! Dans le dernier épisode de 104 histoires de Nouvelle-France, nous avons vu qu’à la mort de Frontenac, en 1698, Callières et Vaudreuil se sont engagés dans une véritable course contre la montre pour s’assurer d’être le premier à poser sa candidature pour le poste de gouverneur général de la Nouvelle-France. La course a duré quelques mois et elle a été gagnée par Callières dont l’émissaire est arrivé le premier à la cour du roi, quelques heures à peine avant celui de Vaudreuil. Mais ça, c’était seulement la première partie de l’histoire. Callières au moment où il a remplacé Frontenac pendant la période de transition, a montré plus que jamais les côtés désagréables de son caractère. C’était un homme qui aimait le pouvoir et le prestige. Il semblait n’en avoir jamais assez. Malgré le fait qu’il occupait le poste le plus important de la Nouvelle-France, il cherchait toujours des moyens d’imposer son autorité et il exigeait de recevoir tous les honneurs, même ceux qui ne lui étaient pas dûs… Comme pendant une revue des troupes au mois de mai 1699… Jean-François Pour en savoir plus: Études et articles : DORLOT, François, « Louis-Hector de Callières, gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France », Mémoire de maîtrise, Université de Montréal, 1968, 132p. FRÉGAULT, Guy, « Un cadet de Gascogne : Philippe de Rigaud de Vaudreuil », « Revue d’histoire de l’Amérique française », vol. 5 num. 1, juin 1951 Sites Internet : CHARTRAND, René, « La gouvernance militaire en Nouvelle-France », site internet « Bulletin d’histoire politique », publié par l’Association québécoise d’histoire politique Étienne Taillemite, « TANTOUIN DE LA TOUCHE, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Raymond Douville, « CRISAFY, ANTOINE DE, marquis de Crisafy », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Yves F. Zoltvany, « CALLIÈRE, LOUIS-HECTOR DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Sources : Chevalier de Sparre, « Code militaire ou compilation des règlemens et ordonnances de Louis XIV – Roy de France et de Navarre, faites pour les Gens de Guerre depuis 1651 jusques à present », Paris, Denys Mariette et Jean-Baptiste Delespine, 1707 « Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France : recueillis aux archives de la province de Québec, ou copiés à l’étranger », vol. 1, Québec, A. Côté, 1883, pp. 602-603 « Champigny au ministre. Il a réglé la succession de M. de Frontenac. Bon vouloir des Iroquois. Maladie contagieuse. Louvigny demande la majorité des Trois-Rivières. Curés. Communautés. Se plaint des prétentions de M. de Callières », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 81-88 « Lettre du seigneur de la Touche au Ministre au sujet de difficultés survenues entre lui et M. De Callières, qui réclamait certains honneurs », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 147-150 « M. LeRoy de La Poterie, contrôleur de la marine, au ministre. Relativement aux honneurs que réclamait M. de Callières », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 157-161 « M. LeRoy de La Poterie, contrôleur de la marine, au ministre. Autre lettre ajoutant des détails sur le même sujet et sur l’esprit de discorde qui règne dans la colonie », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 162-169 The post 059 - Le mauvais caractère de Callières first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous! Aujourd’hui, quand un chef d’État, de gouvernement ou encore d’un parti politique meurt, on lance ce qu’on appelle une «course» à sa succession. Bien entendu, c’est à prendre au sens figuré. On s’imagine très mal des femmes et des hommes politiques s’affronter sur la piste de course… Et pourtant, un événement semblable s’est déroulé en Nouvelle-France! À la fin du mois de novembre 1698, Frontenac est mort soudainement à Québec d’une crise d’asthme alors qu’il était encore gouverneur général de la Nouvelle-France. Les deux candidats favoris pour sa succession étaient Callières et Vaudreuil. Les deux hommes ont rapidement envoyé un messager en France afin de demander le poste de gouverneur général au Ministre de la Marine et au roi. La rivalité entre les deux hommes s’est transformée en véritable course contre la montre. Qui arriverait le premier? Bonne écoute! Jean-François Pour en savoir plus: Études et articles: BÉLANGER, Noël, « AMIOT DE VINCELOTTE, CHARLES-JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 DORLOT, François, « Louis-Hector de Callières, gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France », Mémoire de maîtrise, Ottawa, Département d’histoire, Université d’Ottawa, 1968 W. J. Eccles, « BUADE, LOUIS DE, comte de FRONTENAC et de PALLUAU », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– Nora T. Corley, « LE GARDEUR DE COURTEMANCHE, AUGUSTIN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 ROY, Pierre-Georges, «Autour de la succession de M. De Frontenac» dans La ville de Québec sous le Régime français. Volume premier, Québec, Service des Archives du gouvernement de la Province de Québec, 1930, pp. 547-548 ROY, Pierre-Georges, « Charles-Joseph Amyot de Vincelotte », Bulletin de Recherches Historiques, vol 25, 1919, pp. 306–315. ROY, Pierre-Georges, «Le frère de notre gouverneur Callières», Bulletin des recherches historiques, vol. 33, 1927, pp. 48-51 SULTE, Benjamin, « La famille de Callières » in « Déliberations Et Mémoires de la Société Royale Du Canada », Royal Society of Canada, 1891, pp. 91-112 Yves F. Zoltvany, « CALLIÈRE, LOUIS-HECTOR DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Sources : « Collection de documents relatifs à l’histoire de la Nouvelle-France », vol. 1, 1492-1712, Québec, A. Côté, pp. 601-602 DE CATALOGNE, Gédéon, « Recueil de ce qui s’est passé en Canada au sujet de la guerre, tant des Anglais que des Iroquois, depuis l’année 1682 », Société littéraire et historique de Québec, Québec, 1800, pp.57-58 The post 058 - La course à la succession de Frontenac first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous! Vous connaissez certainement cette phrase : « Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument » ( Lord Acton ). Elle a été écrite au XIXe siècle, mais elle décrit à merveille la situation politique en Nouvelle-France. Je vous ai, d’ailleurs, déjà parlé de la corruption qui y sévissait. Je vous en présente aujourd’hui un nouvel exemple, celui de François-Marie Perrot, 2e gouverneur de Montréal (oui, oui… 2e gouverneur : ça a commencé tôt!!!). Et c’était tout un champion! Il s’adonnait à la traite illégale des fourrures, il usait de la force pour intimider les gens qui s’opposaient à lui et il était entré en guerre ouverte avec le Gouverneur général de la Nouvelle-France, Frontenac. Son comportement était si répréhensible que le gouvernement français, qui généralement défendait les gouverneurs, s’est senti obligé d’intervenir en l’envoyant passer un séjour en prison, à la Bastille. Bonne écoute! Jean-François Pour en savoir plus : BAUDRY, René, « DES FRICHES DE MENEVAL, LOUIS-ALEXANDRE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 En collaboration avec Émery LeBlanc, « ROBINAU DE VILLEBON, JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003 ECCLES, W. J., «Perrot, François-Marie», dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003 LACOURSIÈRE, Jacques, Histoire populaire du Québec, Volume 1, Septentrion, 1995, p. 155 et ss. MALCHELOSSE, Gérard, « Perrot, neveu de Talon, deuxième gouverneur de Montréal », Cahier des Dix vol.7, Montréal, 1942, pp. 129-160 YON, Armand, « François de Salignac-Fénelon, sulpicien (1641-1679), Le Cahier des Dix, vol 34, Montréal, 1969, pp. 119-143 AU SUJET DE LA PRISE DE PORT-ROYAL PAR LES ANGLAIS «Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France», Québec, J. Blanchet éd., 1884 (plusieurs pages où il est fait mention de Perrot AU SUJET DE LA BASTILLE LAMBERT, Anne-Sophie, La Bastille ou «l’Enfer des vivants»?, BNF The post 057 - Un gouverneur de Montréal en prison first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à cette 56e histoire de Nouvelle-France. Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter l’histoire d’un moine bénédictin qui a fui la France, qui s’est réfugié en Nouvelle-France, mais dont l’histoire, à son retour en Europe a créé un véritable scandale dans les journaux de Hollande. Alors, pour un certain temps, au début du XVIIIe siècle, la Nouvelle-France a eu mauvaise presse (et je pense qu’on peut vraiment dire ça comme ça) en Hollande. Voici donc l’histoire de ce moine ermite caché en Nouvelle-France. Jean-François Pour en savoir plus: «L’hermite des Trois-Pistoles», BRH, vol. 5, 1899, pp. 260 Nive Voisine, « POULET, GEORGES-FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada , vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 «Le bénédictin dom Georges-François Poulet» dans la Nouvelle-France, RAPQ, 1922–23 : 274–289 (c’est dans ce lien qu’on peut trouver le témoignage du moine Poulet à son retour en Hollande) *** L’image des instruments de chirurgie provient de la Library of Congress. URL de l’image . The post 056 - Un moine bénédictin caché en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Quand on parle des habitants de la Nouvelle-France, on a souvent l’impression qu’ils formaient un bloc culturel unique. D’un côté il y avait, bien entendu, les Amérindiens, mais dans le groupe des Européens (ou des descendants d’Européens), on pense généralement que seuls des Français étaient venus s’établir ici. Pour cette 55e histoire de Nouvelle-France, je vous présente les grandes lignes de la vie de Charles-Elemy-Joseph-Alexandre-Ferdinand de Feltz, un chirurgien allemand arrivé en Nouvelle-France en 1738 avec presque rien et qui a réussi, au fil des années, à devenir un des hommes les plus riches et les plus connus (à son époque) de la Nouvelle-France. Pour en savoir plus : JANSON, Gilles, FELTZ (Felx, Fels, Felts), CHARLES-ELEMY-JOSEPH-ALEXANDRE-FERDINAND, dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne RHEAULT, Marcel J., «La médecine en Nouvelle-France: les chirurgiens de Montréal, 1642-1760», Septentrion, 2004 Sur l’immigration allemande en Nouvelle-France : Encyclopedia of Canada’s peoples Par Paul R. Magocsi,Multicultural History Society of Ontario Les Allemands au Québec, 18e siècle – Quelques sources à consulter KAUFHOLTZ-COUTURE, Claude, «Le monde germanique de la Nouvelle-France au XVIIe siècle, 1re partie», Revue Germaniques: Ahnengalerie, Vol. 8 No 1, Janvier-Avril 2008, Cahier 22, pp. 38-39 *** L’image des instruments de chirurgie provient de la Library of Congress. URL de l’image . The post 055 - Un chirurgien allemand en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous! Je suis très heureux de vous retrouver avec de nouvelles histoires de Nouvelle-France! Aimez-vous les histoires de pirates? J’aimerais maintenant vous raconter le récit peu connu dans l’histoire de la Nouvelle-France d’une bataille navale qui s’est déroulée en 1690 sur l’île de Terre-Neuve avec, en toile de fond, des attaques de flibustiers anglais contre des postes français et des raids de flibustiers français contre des postes (vous l’aurez deviné) anglais. L’histoire de l’expédition du capitaine de la Lande est étonnante. Je la range dans la catégorie de récits qu’on peine à croire réels ou même réalistes. Ils semblent plus appartenir au monde du cinéma qu’à la discipline historique dite «sérieuse». J’avoue avoir hésité moi-même avant de l’inclure dans ces chroniques, car à un certain moment, je doutais de sa véracité : peu de sources qui nous sont parvenues de la Nouvelle-France la mentionnent et des erreurs de transcriptions se sont glissées dans le texte sans jamais avoir été corrigées. Bonne écoute! Pour en savoir plus : Source principale: «Relation du cappitaine de la Lande», in Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France, recueillis aux archives de la Province de Québec, ou copiés à l’étranger, Vol. II, Québec, Imprimerie A. Côté et Cie, 1884, pp. 16-17 Autres sources: Antoine François Prévost d’Exiles,Histoire générale des voyages, ou nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terre, vol. 23, De Hondt, 1777, 477 p. «16 December, 1691; [Captain] Charles Hawkins – extract from « Answers to the several heads of Inquiries from the Lords of the Committee of Trade concerning Newfoundland in the year 1691», Great Britain, PRO, Colonial Office, CO 1/68 (92i), 259-262v, see 261v, 262., MHA 16-D-2-009. Transcribed by P.E. Pope. Site Internet sur les fouilles archéologiques à Ferryland (Forillon) : http://colonyofavalon.ca Site Internet de la région de Ferryland (Forillon) dont je parle dans cette histoire: http://ferryland.com The post 054 - Une attaque de corsaires à Terre-Neuve first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
L’histoire de cette semaine ressemble à un film d’action dans lequel il y aurait trop d’action. Un film d’intrigues qui mèle le contrôle sur le commerce, des activités illégales, des navires détruits, des changements d’allégeances, et j’en passe. L’histoire que je vous raconte est celle de John Outlaw et de John Abraham. Deux personnages sur lesquels on n’a que très peu d’informations, mais le peu qu’on connaît donne le vertige. En résumé, je pourrais vous les présenter en vous disant simplement que dans le dernier quart du XVIIe siècle, ils travaillaient tous les deux pour la Compagnie de la Baie d’Hudson et qu’à la suite d’ennuis reliés à des activités illégales, ils sont passés du côté des Français. Ça, c’est pour le synopsis. Malheureusement, si grâce aux archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, on connaît bien leurs allées et venues du temps qu’ils étaient à son emploi, on ne trouve presque rien à partir du moment où ils passent du côté des Français. Et c’est dommage, car je crois qu’ils feraient l’objet d’un très bon livre d’histoire qui pourrait se lire comme un roman et d’un bon documentaire qui se regarderait comme un film d’aventures. Je vous présente tout de même cette semaine ce que j’ai appris sur eux. The post 053-Des Anglais au service des Français first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Pour cette 52e histoire (qui marque la moitié du projet), je m’offre un sujet qui me tient particulièrement à coeur : la question de la Terre Plate! Il n’y a pas longtemps, j’ai retrouvé une note sur laquelle je relatais une remarque entendue pendant une formation que je suivais. Notre «formateur» prétendait qu’à l’époque des grands explorateurs (donc, dans les premières décennies de la Nouvelle-France), les gens croyaient que la Terre avait la forme d’un disque. Qu’elle était plate, quoi. Ceci ajoutait, disait-il, à la bravoure de ces hommes qui quittaient l’Europe pour explorer le Nouveau Continent. Est-ce vrai tout ça? Pour en savoir plus : ORESME, Nicole, BURTON, Dan, «Nicole Oresme’s De visione stellarum (On seeing the Stars): A critical Edition of Oresme’s Treatise on Optics and Atmospheric Refraction», Brill, 2007, 319 p. Manuel Francisco de Barros e Sousa Santarém (Visconde de), «Essai sur l’histoire de la cosmographie et de la cartographie […]», Imprimerie Maulde et Renou, 1850 (pour informations sur Mathieu Paris et son Imago Mundi, voir page 258). MICHAUD, Louis Gabriel, «Cosmas d’Alexandrie» dans Biographie universelle, ancienne et moderne – vol. 10, Paris, Michaud et Frères, 1813, pp. 31-32 Article sur la pensée des pères de l’Église sur la question The post 052- Pour en finir avec la Terre plate first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et tous, Combien vaut (ou valait) la ville de Québec? Que diriez-vous d’une dot et de deux bateaux? Trop peu? C’est, du moins, ce que le roi d’Angleterre, Charles 1er, a réclamé au roi de France avant de lui redonner possession de Québec, en 1629. À l’été 1629, des bateaux anglais, menés par les frères Kirke, ont assiégé Québec et ont réussi à s’en emparer. Je n’entrerai pas ici dans tous les détails de cette entreprise (ça se trouve assez facilement dans les livres d’histoire). J’aimerais, cependant, à souligner que cette première prise de Québec n’était pas le fruit du hasard. Elle s’inscrivait dans une des nombreuses guerres que se sont livrées la France et l’Angleterre au cours des siècles. Et c’est en gardant cette perspective en tête qu’on pourra bien comprendre cette histoire, celle de la restitution de la ville aux Français. Pour en savoir plus : Aux origines de la vie québécoise, Québec, Gouvernement du Québec, Ministère de la culture et des communications, 1995, pp. 46-47 LACOURSIÈRE, Jacques, «Histoire populaire du Québec», p. 60 The post 051- Québec contre une dot first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Depuis quelques années, l’industrie minière a suscité … Comment pourrait-on dire… plusieurs débats au Québec. Et pas seulement à cause des impacts environnementaux, mais aussi pour dénoncer les avantages consentis aux entreprises qui oeuvrent dans ce secteur. Pourquoi parler de cela? Parce que ce n’est pas d’hier que l’exploitation minière dans la vallée du Saint-Laurent et en Acadie fait jaser : la première cause que j’ai trouvée remonte (tenez-vous bien) aux héritiers de Jacques Cartier, 20 ans avant la fondation de Québec! En faisant mes petites recherches sur cette histoire, une impression de «déjà-vu» me revenait contamment en tête. J’avais presque l’impression de lire les journaux d’aujourd’hui tellement certains détails ressemblent à des préoccupations actuelles : non seulement parle-t-on d’exploiter des mines, mais les deux grands acteurs de ce débat sont d’un côté, une entreprise privée qui demandait à l’État de lui accorder un monopole commercial et d’un autre côté, un groupe d’hommes d’affaires qui s’opposaient à cette entente en invoquant… «la liberté de commerce»… Alors : qui a dit que l’histoire n’était pas d’actualité? Pour en savoir plus : DIONNE, Narcisse-Eutrope, La Nouvelle-France de Cartier à Champlain, 1540-1603, Québec, C. Darveau, 1891, pp. 116 et ss. JACQUES NOËL, Dictionnaire biographique du Canada en ligne RAMÉ, Alfred, Documents inédits sur Jacques Cartier et le Canada, Paris, Librairie Tross, 1865 Sur le Cap de Conjugon : RAPEYRON, Ludovic, Revue de géographie, Volumes 20 à 21 (voir p. 266 – il y a seulement un extrait sur Google Books qui se rapporte à l’aventure de Jacques Noël) LANCTÔT, Gustave, Histoire du Canada : des origines au régime royal (p. 115 – Ce serait en Acadie) The post 050- Un des premiers conflits sur les mines first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Tout d’abord, j’aimerais vous présenter mes excuses de n’avoir pas posté de nouvelle histoire depuis si longtemps! Je suis vivant et j’ai bel et bien l’intention de compléter mes 104 histoires! Mais puisque ce projet demande plus de temps que je l’avais prévu au départ et qu’il est entièrement auto-financé, j’ai eu besoin (et j’aurai encore à le faire) de m’absenter pour faire le plein de ressources. La bonne nouvelle (car il y en a une), c’est que j’ai onze nouvelles histoires qui sont presque prêtes à être enregistrées! Je serai donc en mesure de publier de nouvelles histoires de façon plus régulière. =) Autre point important : pendant mon absence, j’ai eu quelques problèmes avec mon ordinateur et j’ai perdu tous les courriels qui étaient envoyés à info@104histoires.com . Si vous m’avez écrit depuis le début de l’année et que je ne vous ai pas répondu, n’hésitez pas à m’écrire à nouveau. Je ferai tout en mon pouvoir pour vous répondre rapidement. Et finalement, j’aimerais vous remercier de votre écoute. J’ai commencé ce projet pour me faisant plaisir en vous racontant des histoires. J’étais loin d’espérer qu’elles vous plairait tant! ***** Dans cette nouvelle histoire, j’aimerais relier 2 événements qui ont marqué le printemps 2012 au Québec : le conflit étudiant et la Commission Charbonneau. Ce qui a attiré mon attention dans le conflit étudiant, ce ne sont pas les revendications, mais plutôt la division au sein de la population. Or, j’ai trouvé un événement qui, il y a près de 340 ans, a divisé, lui-aussi, la population. Et plusieurs personnes d’influence ont payé cher leur allégeance à l’un ou l’autre camp. Et pour ce qui est de la Commission Charbonneau, c’est Jacques Duscheneau qui m’intéresse. Car l’événement que je vais vous raconter met en scène un certain Jacques Duscheneau qui a été envoyé en Nouvelle-France à titre d’intendant et qui est venu, lui aussi, brouiller les cartes… Car une guerre s’est rapidement déclarée entre lui et le Gouverneur de l’époque, Frontenac. Pour en savoir plus : Boisseau, Josias, dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne Buade, Louis de, comte de Frontenac et de Palluau, dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne Duchesneau de la Doussinière et d’Ambault, Jacques, dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne Pour des règlements qui interdisaient aux Gouverneurs d’emprisonner des habitants : ROY, Pierre-Georges, Petites choses de notre histoire, vol. 1, Lévis, 1919 The post 049- Jacques Duchesneau brouille les cartes first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Après une pause pour de petites vacances bien méritées, me revoici avec une histoire légère d’un homme dont on ne sait rien, sinon qu’autour des années 1670, il s’est fait arrêté près d’une douzaine de fois par les autorités et qu’à chaque coup, il réussissait à s’enfuir. Dollier de Casson, qui nous relate en quelques mots les exploits de cet homme, le décrit en disant qu’il était «un prisonnier célèbre», tant et si bien qu’il ne juge pas à propos de nous dévoiler son nom… Il le soupçonnait même de se laisser capturer volontairement pour mieux insulter ses gardiens en trouvant de nouvelles façons de se libérer de ses liens. Mais après 1672, nous n’avons plus de nouvelles de lui… Édouard-Zotique Massicotte a bien tenté d’émettre une hypothèse sur l’identité de ce maître de l’évasion, mais ses arguments sont bien minces. Pour en savoir plus : BOYER, Raymond, «Les crimes et les châtiments au Canada français du XVIIe au XXe siècle», Montréal, Le Cercle du Livre de France, 1966, p. 423 DOLLIER DE CASSON, Histoire de Montréal, vol. 3 p. 117 MASSICOTTE, Édouard-Zotique, «Celui qu’on ne pouvait détenir au XVIIe siècle», Bulletin des recherches historiques, 48, 1942, pp. 12-14 *** Pendant la fin de semaine du 19 au 21 août 2011, je serai à la Fête des chants de marins de Saint-Jean-Port-Joli pour y réaliser le 100e épisode de mon autre balado Bordel de Mer – la radio Internet des chants de marins et pour y mener des entrevues qui seront diffusées dans le cadre des Grandes Rencontres Bordel de Mer . Si vous êtes dans le coin, venez faire un tour ! Ça me ferait bien plaisir de vous rencontrer et de discuter un peu de Nouvelle-France et de chants de marins avec vous ! En espérant vous y voir ! Jean-François The post 048 - Un spécialiste de l'évasion first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Après une histoire aussi sérieuse, aussi lourde et aussi longue que la dernière (sur l’esclavage blanc en Nouvelle-France), j’ai décidé cette fois-ci de vous présenter une histoire sur un ton beaucoup plus léger. Bien que cela nous semble étrange aujourd’hui, il était possible sous l’Ancien Régime de poursuivre en justice une personne qui était morte. On appelait cette procédure «Procès au cadavre». Mais avant de procéder à une telle mesure, on invoquer un crime grave comme celui de lèse-majesté… ou de suicide. Or, même si le mot «suicide» n’existait pas en français à l’époque de la Nouvelle-France, plusieurs personnes sont tout de même passées à l’acte, se rendant automatiquement coupables d’un acte criminel grave… D’où des procès pour gens qui se sont suicidés ou qui ont tenté de le faire. Pour en savoir plus : BORNIER, Philippe, BOURDOT DE RICHEBOURG, Charles Antoire, «De la manière de faire le procès au cadavre, ou à la mémoire d’un défunt», dans Conférences des ordonnances de Louis XIV, vol. 2, 1719 BOYER, Raymond, «Les crimes et les châtiments au Canada français», Montréal, Le Cercle du livre de France, 1966, pp. 129-130 Inventaire d’une collection de pièces judiciaires, notariales, etc., etc., cnservées aux Archives judiciaires de Québec (1917) Procès au cadavre du défunt Pierre Lefebvre dit Ladouceur, époux de Marie Chastaignes de Beauport, en 1687, Vol. 5 des Cahiers des délibérations et jugements des procès sous le Régime français, Éditions Quesnel de Fomblanche, 1977, 48 pages. ROY, Pierre-Georges, «La peine du suicide à Québec», dans La ville de Québec sous le régime français. Vol. 2, Québec, Service des Archives du gouvernement de la Province de Québec, 1930, p. 139 Bonne écoute et à bientôt ! Jean-François The post 047 - Des procès pour suicidés first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1
104 histoires de Nouvelle-France
Bonjour à toutes et à tous, Cette nouvelle histoire se déroule dans un contexte assez particulier et montre un côté sombre de l’histoire de la Nouvelle-France : l’esclavage. Depuis quelques années, on parle de l’esclavage en Nouvelle-France : il y a eu des expositions, des livres, des émissions de télévision… On ose maintenant dire que nos ancêtres ont pratiqué l’esclavage des Noirs et des Amérindiens. Mais on a aussi pratiqué l’esclavage des Blancs. Pendant le XVIIe et le XVIIIe siècles, de nombreux habitants de la Nouvelle-Angleterre ont été enlevés par les Abénakis et ramenés comme esclaves en Nouvelle-France. Plusieurs ont été vendus à des Français qui leur rendaient la liberté en échange d’une rançon ou qui les faisaient travailler, faute de main d’oeuvre. Je vous raconte aujourd’hui l’histoire de Susanna Johnson, une Néo-Anglaise qui a été enlevée avec sa famille en 1754 et qui a vécu comme esclave d’un chef abénaki avant d’être vendue au gouverneur de la Nouvelle-France. Je vous encourage à lire le récit de sa captivité (une version française est disponible depuis 2003). J’y ai, personnellement, découvert tout un pan de la société de la Nouvelle-France que j’ignorais. Pour en savoir plus : CHARLEVOIX, Pierre-François-Xavier de (1682-1761), Histoire et description générale de la Nouvelle-France, Paris, Pierre-François Girard, 1744 COLEMAN, Emma Lewis, New England captives carried to Canada between 1677 and 1760 during the French and Indian Wars, vol.1, Heritage Books, 1992 Dictionnaire de l’Académie françoise, Paris, Académie française, 1765 FOURNIER, Marcel, De la Nouvelle-Angleterre à la Nouvelle-France. L’histoire des captifs anglo-américains au Canada entre 1675 et 1760. Montréal, Société généalogique canadienne-francaise, 1992, 282 p. FURETIÈRE, Antoine, Dictionnaire universel, La Haye et Rotterdam, Arnout et Reinier Leers, 1690 Vol. 1 pour le mot «captif» Vol. 2 pour les mots «famille» et «esclave» GERVAIS, Jean, BLANCHET, Protais, SAINT-MAURICE, Faucher de, PERLEY POORE, Benjamin, Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France : recueillis aux archives de la province de Québec, ou copiés à l’Étranger, Québec, Archives du Québec, 1884 Également : http://books.google.ca/books?id=tCoOAAAAQAAJ&hl=fr&source=gbs_navlinks_s HAEFELI, Evan, SWEENEY, Kevin, Captors and captives : the 1704 French and Indian raid on Deerfield, Univ. Of Massachusetts Press, 2005, p. 156 HAEFELI, Evan, Ransoming New England Captives in New France Dans «French Colonial History – Volume 1», Michigan State University Press, 2002, pp. 113-127 MAURAULT, Joseph Pierre Anselme, Histoire des Abenakis: depuis 1605 jusqu’à nos jours, Imprimé à l’atelier typographique de la « Gazette de Sorel », 1866 McNaull, Colin. White Colonial American Captivity in New France, Slavery or Not? [Internet]. Version 2. Knol. 2010 Jul 15 . JOHNSON, Susanna, A narrative of the captivity of Mrs. Johnson, containing an account of her sufferings during four years with the Indians and French, D. Bixby, 1834, 150 p. TRUDEL, Marcel, Dictionnaire des esclaves et de leurs propriétaires au Canada français, Montréal, Hurtubise, HMH, 2004, 490p. TRUDEL, Marcel, L’esclavage au Canada français : histoire et conditions de l’esclavage, Québec, PUL The post 046 - Susanna Johnson, une esclave blanche en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Le sujet de cette semaine est, je l’avoue, un peu bizarre. Mais il m’est venu récemment lors d’une visite chez le dentiste. J’avais déjà lu quelques trucs sur l’aspect des dents des habitants de la Nouvelle-France et ça m’a donné le goût d’aller plus loin et je me suis dit : allons voir l’état des dents des habitants de la Nouvelle-France. Mais je me suis buté rapidement à un problème de taille : il n’y a pratiquement rien (aucune source ou étude) qui parle des soins dentaires en Nouvelle-France. Dans les études sur l’hygiène personnelle, on parle de la façon de se laver, de se raser, mais pour ainsi dire rien sur le soin des dents… J’ai donc dû me rabattre sur les sources de l’époque, mais en allant voir du côté de la France. Car si les soins du corps étaient si rapprochés entre la France et la Nouvelle-France, ça devait être la même chose pour les dents… Pour en savoir plus : BARON, Armelle, BARON, Pierre, L’art dentaire à travers la peinture, Paris, ACR Édition Internationale, 1986 DAVID, Clément, Paris, Hygiène bucco-dentaire du XVIIe au XIXe siècle en France, L’Harmattan, 2010 Dictionnaire de l’Académie française, 1694 FAUCHARD, Pierre, Le chirurgien dentiste, ou traité des dents, où l’on enseigne les moyens…, Paris, Pierre-Jean Mariette, 1746 JEAN, Régis, PROULX, André, «Le commerce à Place-Royale sous le régime français : synthèse», Québec, Gouvernement du Québec, 1995 MIKALIOFF, Nathalie, Les manières de propreté : du Moyen Âge à nos jours, Paris, Maloine, 1990 OLIVER-LLOYD, Vanessa, Le patrimoine archéologique des cimetières euroquébécois, 2008 PARENT, Caroline, L’hygiène personnelle des membres de l’élite administrative française au XVIIIe siècle : Étude des objets de l’hygiène contenus dans les latrines ouest du second palais de l’intendant à Québec, Université Laval, 2011 WICKERSHEIMER, Ernest, La médecine et les médecins en France à l’époque de la Renaissance, Genève, Slatkine Reprints, 1970, pp. 147 et ss The post 045 - Les édentés de la Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à cette nouvelle histoire de Nouvelle-France. Si vous vous rappelez bien, à l’histoire 27 de ces 104 histoires de Nouvelle-France, je vous avais dit qu’à l’époque, on ne se mariait pas par amour. Et bien, j’en ai trouvé une histoire de mariage d’amour. Ou, du moins de la part d’une des personnes, car l’homme en question était à se point amoureux de sa femme, qu’il est devenu «exécuteur de hautes oeuvres» (ou bourreau) pour la sauver de la mort. Ça, mesdames, c’est de la galanterie ! Pour en savoir plus : BOYER, Raymond, Les crimes et les châtiments au Canada français du XVIIe au XXe siècle, L’Encyclopédie du Canada français, vol. 5, Ottawa, 1966, p. 232 LACHANCE, André, «Les prisons au Canada sous le Régime français», Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 19, no : 4, 1966, pp. 561-565 LACHANCE, André, «Jean Corolère», Dictionnaire biographique du Canada en ligne Œuvres inspirées de cette histoire : OPÉRA : Marrying the Hangman (Chamber Opera in one act) – Livret : Margaret Atwood, Adaptation par Benjamin Twist et Ronald Caltabiano. – 1999 THÉÂTRE HAUY, Monique, «Françoise et le maître des Hautes Oeuvres», 2010 CINÉMA «The Hangman’s Bride», 1996, Réalisé et produit par : Naomi McCormack Voir extrait The post 044 - Jean Corolère, bourreau de coeur first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1
104 histoires de Nouvelle-France
Bonjour à toutes et à tous, Cette semaine, je vous parle d’une anecdote dont le titre m’a beaucoup fait sourire quand je l’ai lu dans Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d’État. On y faisait défense à une certaine «Dame de la Forêt» de faire tourner son moulin sur l’Île d’Orléans… Je me disais que voilà une chose bien étrange : après les sorciers de l’Île d’Orléans, voilà maintenant que nous avons une «Dame de la Forêt»… Mais nous nageons en plein Seigneurs des Anneaux, me disais-je ! La réalité est toutefois plus prosaïque, mais elle m’a permis de découvrir une autre femme de la Nouvelle-France qui rivalisait avec les hommes au niveau des échanges commerciaux et qui a réussi à se faire appeler «comtesse» de Saint-Laurent pendant quelques années. Bonne écoute ! Jean-François Pour en savoir plus : Charlotte-Françoise JUCHEREAU DE SAINT-DENIS, dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d’État du roi, concernant le Canada, p. 172 François DAUPHIN DE LA FOREST, dans Dictionnaire biographique du Canada François Viennay-Pachot, dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne ROY, Pierre-Georges, La famille Juchereau Duchesnay, Lévis, Université d’Ottawa, 1903, p. 135 The post 043 - Défense à la Dame de la Forêt de faire tourner son moulin first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Cette semaine, je vous parle des magouilles de Samuel Bernon, un marchand de La Rochelle, qui a tenté, avec l’aide d’autres marchands de Québec, de s’approprier le monopole du commerce du vin en Nouvelle-France. Pour en savoir plus : BOYER, Raymond, «Les crimes et les châtiments au Canada français», Montréal, Le Cercle du livre de France, 1966, pp. 380-381 Jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France, Québec, A. Côté et cie, 1885, pp. 953 à 957 et 1019 à 1021 Navires venus en Nouvelle-France – Répertoire des marchands de Abraham à Bluteau – Des origines à 1699 BOSHER, Jean-François, Négociants et navires du commerce avec le Canada de 1660 à 1760: dictionnaire biographique, Ottawa, Service canadien des parcs, Lieux historiques nationaux, 1992 The post 042- Les magouilles d'un marchand de vin first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Je sens que le titre de cet épisode risque d’en faire sursauter plus d’un! Et pourtant, c’est vrai, car le tout premier voyage de «découverte» en partance de la France vers le Nouveau Monde (et lors duquel on a donné le nom à la Nouvelle-France) est né de la collaboration du roi de France d’un regroupement de banquiers et commerçants italiens installés à Lyon et à Rouen. Et ceci, une bonne dizaine d’années avant le premier voyage de Jacques Cartier… Pour en savoir plus : DE LA CROIX, Robert, «Histoire secrète des océans», Saint-Malo, Bertrand de Qénetain, 1998, pp. 59-60 DE LA RONCIÈRE, Charles, «Histoire de la marine française, vol. III – Les guerres d’Italie», Paris, Plon, 1906, pp. 258 et ss. EMMANUEL, Marthe, «La France et l’exploration polaire», Nouvelles éditions latines, 1959 JACOB, Yves, «Jacques Cartier», Saint-Malo, Bertrand de Quénetain, 2000, pp. 42-44 LITALIEN, Raymonde, «Les explorateurs de l’Amérique du Nord», Sillery, Septentrion, 1993, pp. 51-55 VERGÉ-FRANCESCHI, Michel, «De la relation de voyage dieppoise au traité de marine parisien» in «Le livre maritime au siècle des Lumières – Édition et diffusion des connaissances maritimes (1750-1850)», Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2005, pp. 27-48 The post 041 - Un PPP à l'origine de la Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Cette semaine, je vous présente une histoire incroyable, celle d’un enfant vivant en Normandie, mais qu’une belle-mère jalouse aurait fait abandonner en Nouvelle-France. Certains historiens la décrivent comme vraie, mais l’est-elle réellement? Pour en savoir plus : Encyclopédie méthodique – tome second, Paris, Panckoucke, 1786, p. 265 Le Grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, tome 4, Paris, Librairies associées, 1759 p.226 «L’Odyssée de Jean-Baptiste Couture», Le Canada Français, Publication de l’Université Laval, organe de la Société du parler français au Canada, volume 20, 1933, pp. 39-43 Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres dans la république des lettres, tome 27, Paris, Briasson, 1784, p.85-90 Claude Gros de Boze, « Éloge de M. l’abbé Couture » in Histoire de l’Academie royale des inscriptions et belles-lettres depuis son établissement, avec les éloges des académiciens morts depuis son renouvellement, Hippolyte-Louis Guérin, Paris, vol. III, 1740, p. 37-62 The post 040 - Un enfant abandonné en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Cette semaine, je vous présente une émission en odoramat, car je peux vous assurer qu’après cet épisode, vous ne regretterez nullement l’odeur des rues de la Nouvelle-France et que vous leur préférerez l’odeur des automobiles ! On étudie peu l’histoire des déchets et pourtant, tous les pays de toutes les époques ont dû composer avec ce problème. Aujourd’hui, nous prenons pour acquis la gestion des déchets. Mais en Nouvelle-France, il n’y avait aucun service de récolte des ordures. Et pire : il n’y avait aucune poubelle… AVERTISSEMENT : si vous voulez conserver une image romantique des rues du Vieux-Québec ou de n’importe quelle ville ancienne, n’écoutez pas cet épisode ! Pour en savoir plus : Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d’État du roi, concernant le Canada, P.E. Desbarats, 1806 JEAN, Régis, PROULX, André, «Le commerce à Place-Royale sous le régime français : synthèse», Québec, Gouvernement du Québec, 1995, pp. 414-419 LACHANCE, André, «La vie urbaine en Nouvelle-France», Montréal, Boréal Express, 1987, pp. 82-91 SAUCIER, Roger, «L’hygiène à Québec sous le régime français», Université Laval, 1958, 182p. The post 039- Les déchets en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous, Cette semaine, je vous raconte une bizarrerie que j’ai trouvée dans un recueil d’ordonnances de la Nouvelle-France : le 24 décembre 1748, l’Intendant Bigot interdit à quiconque de glisser dans les rues de Québec, sous peine d’emprisonnement ! Je n’ai trouvé aucune suite à cette histoire. J’ignore donc si l’ordonnance a été suivie ou encore si une personne a été condamnée pour ce «crime»… Mais je trouvais intéressant de vous la présenter. Voir : Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d’État du roi, concernant le Canada, P.E. Desbarats, 1806, p. 111 Inventaire des ordonnances des intendants de la Nouvelle-France [1705-1760], Archives de la Province de Québec, Beauceville l’Éclaireur, p. 116 Et voici le texte de l’ordonnance : ORDONNANCE Qui défend de glisser dans la Ville FRANÇOIS BIGOT &c SUR ce qui nous a été représenté que les enfants et même de grandes per sonnes glissent en traînes, en patins et autrement dans les différentes côtes de cette ville, ce qui expose les passants à des accidents, comme il est déjà arrivé par la vitesse avec laquelle ils peuvent tomber sur eux, n’ayant pas le tems de se ranger pour les éviter. A quoi étant nécessaire de remédier, Nous faisons très expresses inhibitions et défenses à toutes personnes, et aux enfans de glisser dans les rues de cette ville, soit en traînes, en patins ou autrement, à peine contre les grandes personnes de dix livres d’amende, payable sans déport et applicable aux Hôpitaux; et quant aux enfans qui seront pris en contravention, déclarons que leurs pères et mères seront contraints au payement de pareille amende de dix livres pour chacun de leurs enfants, lesquels dits enfans garderont prison, jusqu’à ce que leurs dits pères et mères ayent satisfait à la dite amende, et à l égard des enfans qui n’auraient ni pères ni mères, nous prévenons leurs maîtres, leurs tuteurs, parens ou autres particuliers chez lesquels ils demeureront, qu’ils seront également contraints au payement de l’amende, que s’ils étoient leurs propres enfants. Mandons aux Officiers de Police de tenir exactement la main à l’exécution de la présente Ordonnance qui sera lue publiée et affichée partout où besoin sera à ce que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance fait à Québec le vingt quatre Décembre 1748. Signé BEGON The post 038- Défense de glisser dans les rues de Québec first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Καλώς ήλθατε στο Player FM!
Το FM Player σαρώνει τον ιστό για podcasts υψηλής ποιότητας για να απολαύσετε αυτή τη στιγμή. Είναι η καλύτερη εφαρμογή podcast και λειτουργεί σε Android, iPhone και στον ιστό. Εγγραφή για συγχρονισμό συνδρομών σε όλες τις συσκευές.