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1 6 minutes avec Adrien Bonny, responsable de projet senior à l'Association pour la sauvegarde du Léman 6:51
100 tonnes de plastique terminent, chaque année, dans le lac. L'Association pour la sauvegarde du Léman a présenté ses propositions pour réduire cette pollution. Adrien Bonny, responsable de projet senior à l'ASL, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. 100 tonnes de plastique se retrouvent dans le lac, chaque année… C’est colossal! "C'est colossal, oui, mais il ne faut pays avoir peur. On a différentes sources qui ont été identifiées dans le cadre de cette étude de modélisation; les pneus, une trentaine de tonnes, et après on va avoir les peintures de façade, tous les objets qu'on voit au quotidien jetés par le littering, des mégots, des emballages. On va avoir aussi tout le secteur de la construction, avec des mousses, avec des petits objets de chantier qui sont libérés. Surtout ce qui est important de retenir c'est qu'on a une grande partie, plus de 80% de ces déchets qui finissent dans le lac, par le biais des eaux de ruissellement: les déchets se retrouvent sur la chaussée, il pleut, c'est lessivé, ça finit dans les égouts, et on l'oublie bien souvent, mais les eaux des égouts, finissent dans le lac." Un tiers de cette pollution plastique est dû à de la poussières des pneus. Que fait-on? "Dans le cadre de cette étude, on a aussi mesuré les trajectoires, le potentiel de réduction à l'horizon 2040, et si on arrive à prendre toutes les mesures, on arrive à réduire de plus de 50% cette pollution liée spécifiquement aux pneus. Il y a plein de solutions, mais on peut faire de la conduite écologique, ça veut dire réduire sa vitesse, c'est-à-dire ne pas freiner trop rapidement, ne pas avoir des voitures trop lourdes, mais surtout privilégier la mobilité douce, le vélo, même s'il y a aussi des pneus, au regard de ce qui est libéré sur un même trajet en voiture, ça ne représente pas grand-chose. Repenser un petit peu notre mode de voyager, et ne pas être seul dans sa voiture, mutualiser l'usage de la voiture quand c'est nécessaire de l'utiliser" Mais il faut une vraie réponse politique pour que ce soit coordonné et efficace... "Coordonné, oui avec les politiques, avec nos autorités, mais il y a aussi le rôle du consommateur qui va pouvoir avoir ce rôle en choisissant ce qu'il va aller acheter, qui va justement modifier sa manière de voyager dans le cadre des pneus. Si on parle des emballages à usage unique par exemple, on peut aussi privilégier d'autres produits et après on va pouvoir recevoir quelque part ce qu'on demande, c'est-à-dire des produits qui ont moins de plastique. Il ne faut pas oublier non plus le secteur privé de manière générale de l'automobile dans le cas présent, mais il faut que ces secteurs aussi agissent, fassent de l'éco-conception, privilégient des produits qui vont tendre vers une économie circulaire, donc voilà, c'est tous les acteurs qui doivent aujourd'hui se mettre autour d'une table, doivent prendre des décisions, des mesures pour pouvoir diminuer cette contamination".…
La Chambre pénale d’appel et de révision vient de confirmer le classement de la plainte sur les responsabilités de fonctionnaires du S PMI, de l’Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement, dans la mort d'Ali Reza. Ce jeune Afghan de 18 ans qui s’était pendu dans sa chambre du foyer de l’Etoile, en mars 2019. Sa mort avait mis en lumière les conditions d'accueil des RMNA. L'avocate de sa famille, Laïla Batou, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. La Chambre pénale d’appel et de révision vient de confirmer le classement de la plainte sur les responsabilités de fonctionnaires du SPMI, de l’Hospice général et du Service d'évaluation des lieux de placement, dans la mort d'Ali Reza. Vous allez porter cette affaire au Tribunal fédéral... "L'affaire n'a pas tout à fait été classée, c'est-à-dire que les agents de sécurité qui ont violenté Ali Reza, il a quand même reçu plusieurs coups de poing dans la mâchoire, sur son lieu de placement, ont été condamnés et cette condamnation est maintenant définitive. En revanche, on n'a pas voulu interroger ici au niveau de l'autorité judiciaire, pourquoi un enfant était gardé par des agents de sécurité qui n'ont pas l'habitude, qui n'ont pas de formation pour ça et qui peuvent se comporter des fois en mode videur de boîte de nuit. Qui a accepté que ce foyer de l'Etoile fonctionne aussi longtemps sans autorisation et dans des conditions qui ne sont absolument pas conformes à toutes les normes de protection de l'enfance. Ca l'autorité pénale n'a pas voulu l'examiner et donc on porte l'affaire devant le TF et évidemment qu'on ira plus loin et qu'on fera valoir la Convention des droits de l'enfant et la Convention européenne des droits de l'homme si le TF refuse de reconnaître que là il y a eu un problème dans la protection de ce jeune". Au-delà de ce cas dramatique se pose forcément la question de l'accueil de ces requérants mineurs non accompagnés. "On l'a vu au niveau du foyer de l'Etoile, c'est compliqué.Foyer qui a fermé heureusement mais qui a mis énormément de temps à fermer. Toutes ces procédures qu'elles soient administratives ou pénales prennent énormément de temps pour faire reconnaître les problématiques qui existent et qui sont de notoriété publique mais pour les faire vraiment prendre en compte, ça prend énormément de temps. Je dirais que le problème c'est que ces requérants d'asile mineurs non accompagnés, mais comme d'ailleurs les migrants en général, sont des personnes qui sont particulièrement vulnérables parce qu'elles n'ont pas de réseau. Pour les mineurs, ils n'ont pas leurs parents derrière, donc dans toutes les étapes de leur vie en Suisse, il faudrait avoir un œil spécial, un regard protecteur sur ces personnes et c'est le contraire qui se passe. Il y a un a priori: on les traite comme des délinquants et notamment quand ils arrivent à la police, il y a toujours une contre plainte de l'agent de sécurité qui fait que le gamin il est placé au violon pendant 24 heures mais en fait on le garde un peu plus, on le garde 26 heures. Là c'était le cas notamment d'Ali Reza, la première fois qu'il a eu un petit peu des frictions avec un agent de sécurité, systématiquement celui-ci déposait plainte contre lui donc il s'en prenait plein la figure avec la police. Il manquait ce regard bienveillant qui dit: mais attendez qu'est ce qu'il fait dans ce foyer, comment ça se fait qu'il se retrouve avec des bleus au visage après avoir passé la nuit chez lui?"…
Il y a exactement cinq ans, le semi confinement était décrété, en Suisse. Plus de rassemblements privés et publics, fermeture des restaurants, bars ou encore commerces. L'ancien conseiller d'Etat chargé de la santé au moment du semi confinement, Mauro Poggia, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Il y a exactement cinq ans, nous basculions dans la pandémie avec le semi confinement. Quelle image vous vient immédiatement en tête? "D'abord, des grandes questions qu'on se posait. Comment faire ? Comment on va réagir ? Comment la population va suivre les directives ? Parce qu'on n'est évidemment pas habitué, on n'est pas un peuple, certes discipliné, mais pas forcément obéissant sans réfléchir et heureusement que c'est le cas. Et donc, comment faire en sorte que dans le terrain, ça se pratique avec des écoles fermées, avec quand même des lieux où on peut poser les enfants si on n'a pas d'alternative pour pas bloquer l'économie ? Le souci c'était évidemment un souci sanitaire mais c'était aussi une préoccupation économique". Vous avez eu peur ? "Pas peur, je crois que quand on est dans le bain, on n'a pas peur en tant que tel puisque très rapidement, on est entouré, on a mis en place d'abord une task force puis ensuite dès le mois de mai, un comité de pilotage. On a eu la chance d'avoir aussi un gouvernement qui était soudé dans cette période difficile avec bien sûr des voix discordantes mais qui se faisaient entendre à l'intérieur et pas à l'extérieur, ce qui permet aussi d'apporter une certaine confiance". Est-ce qu'on est allé trop loin dans certaines mesures ? "C'est toujours un équilibre difficile à trouver entre la sécurité, la santé et les libertés individuelles. Je pense que rétroactivement, s'il y a un point où on aurait pu faire mieux, c'est peut-être les relations avec les personnes âgées en institution puisqu'à un moment donné, on les a véritablement isolées, y compris des proches qui venaient les voir tant qu'on n'avait pas mis en place des systèmes de contact protégés et là certainement on a engendré des douleurs, sans parler de ceux qui ont perdu des proches, sans pouvoir leur dire adieu". Il y a des choses que vous feriez différemment aujourd'hui ? *Il n'y a que les imbéciles qui pensent faire tout juste, j'espère ne pas en être. Je pense qu'évidemment avec le recul, on se dit qu'on aurait pu mieux faire mais enfin, on est toujours plus intelligent après. Il ne faut pas oublier ce qu'était cette période avec des inconnus, on ne savait même pas comment le virus se propageait, on voyait simplement les cas se doubler de jour en jour au niveau de la positivité, avec, on le savait, avec 15 jours de retard, de recul, des arrivées de 10% des cas contaminés dans les hôpitaux et encore 10% approximativement des personnes hospitalisées qui finissaient en soins intensifs, avec le risque que si une personne était atteinte d'une, j'allais dire banale, crise cardiaque, ne pas pouvoir l'hospitaliser correctement". Qu'est-ce que vous avez appris sur vous à ce moment-là ? "C'est difficile. Je pense qu'on apprend qu'on arrive à dormir de moins en moins, qu'on arrive à créer malgré tout, je dirais, une ambiance qui soit agréable de travail avec les plus proches collaborateurs, avec ces équipes qui sont vraiment à la pointe de la connaissance et de l'action à ces moments-là. Et savoir maintenir, non pas le stress, mais un discours qui est peut-être apaisant. Ce qui me frappe le plus, je dirais, quand je vois des gens que je ne connais pas qui me reparlent de cette période, c'est qu'ils ont apprécié un discours qui n'était pas anxiogène lorsque l'on s'exprimait dans les médias. Et ça rassurait qu'on leur dise qu'on ne sait pas tout, mais qu'on essaye de faire le mieux. Je pense qu'on est heureusement dans un pays où on n'est pas un incapable lorsqu'on dit qu'on ne sait pas. On est au contraire un honnête homme".…
Le Servette FC reçoit Yverdon-Sport, samedi, en 28e journée de Super League. Un match qui sera aussi l’occasion de célébrer les 135 ans du club. Avec séance de dédicaces de joueurs actuels et anciens dès 15h30 sur l’esplanade du stade de Genève puis concert de rap ; un game show avant le match à 18h, pour terminer par un gâteau géant avec 135 bougies. Lionel Pizzinat, le Team Manager du Servette FC, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Servette fête, samedi, ses 135 ans, à l’occasion du derby face à Yverdon. 135 ans, avec des hauts et des bas, et actuellement, c’est plutôt haut, avec Servette en tête du championnat… "On va profiter, on vit une semaine en tant que leader mais on sait très bien que c'est une championnat très volatile cette année donc il faut rester bien tranquille, aborder ce match contre Yverdon avec une grande fête devant notre public. Je pense qu'il y aura une belle corniche de public sur ce match mais surtout c'est une étape du championnat et il faut que le match soit bien maîtrisé et on espère les 3 points au bout!" "On a quand même toujours été dans les six premiers cette saison: on a bien commencé, après c'est au gré du championnat. On voit que les équipes ont des dynamiques positives et négatives. On a eu une fin d'année avec quelques résultats, beaucoup de matchs nuls des résultats un petit peu, pas négatifs mais une période un peu plus difficile. Mais on a su rester calme. Il y a eu quatre matchs nuls au début, ça a été un peu difficile mais si on fait des victoires derrière on est à 5 victoires aujourd'hui et ça nous permet d'être en tête du championnat donc il y a beaucoup de certitude aujourd'hui". Il y a aussi ces débordements des fans, lors du match face au LS, à Lausanne. Vous avez d’ailleurs écopé d’une fermeture de la Tribune nord pour le match contre YB, le 1er avril. Avec la crainte d’un match à huis clos, en cas de nouveau débordement… "Il faut que les fans sachent ce qui nous attend en cas de nouveau débordement. On sait qu'on a besoin d'eux, ils sont importants pour l'ambiance mais aujourd'hui il y a des règles et puis on sait qu'on a été pénalisé aussi en Coupe d'Europe: si on a un prochain match en Coupe d'Europe, la tribune sera fermée donc il faut un peu de bon sens aussi pour éviter que tout le monde soit pénalisé pas uniquement les ultras mais tous nos supporters. Il y a des gens en Tribune Nord qui, avec cette fermeture, ne peuvent pas voir le match ou se racheter un billet donc je pense qu'il faut un peu de bon sens. C'est un petit peu inquiétant parce qu'on voit énormément de débordements et je pense qu'il va de toute façon falloir trouver une solution. On parle de billets nominatifs, je ne sais pas si c'est la vraie solution mais ça ne peut pas continuer ainsi" Vous êtes le team manager de Servette mais aussi un joueur emblématique du club. Le dernier titre de champion de Servette remonte à 1999. Un titre auquel vous avez participé… Quelle image vous gardez de ce titre? "J'étais tout jeune mais c'était un moment incroyable parce que c'était un dernier match Servette-Lausanne à la Pontaise. Le vainqueur du match gagnait le titre donc c'était un derby et un match pour le titre! Vous vous imaginez, gagner à la Pontaise et gagner le titre pour un jeune joueur comme moi, c'était un moment magique! Notre équipe, aujourd'hui, a la capacité à démontrer qu'elle a la capacité de se sublimer sur des matchs. On a eu de très grands matchs européens la saison dernière le socle de l'équipe est là, il y a des joueurs qui sont là depuis très longtemps donc il y a eu un titre l'année dernière l'équipe sait aujourd'hui comment gagner" C'est quoi l'esprit Servette ? "Je parle du staff on est des personnes qui sont là depuis longtemps, ensemble. Il y a quand même un esprit de famille: on est reparti de tout en bas avec un esprit solide des gens du cru, des gens Genevois, du staff il y a beaucoup de personnes q…
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Les pédiatres genevois sont excédés. Ils avaient menacé de faire grève, en fin d'année dernière, suite à la suppression de la taxe d'urgence. Cette taxe de 40 francs doit compenser les gardes, les soirée, week-end ou encore jours fériés, mais des assureurs ne souhaitent plus la prendre en charge. Depuis la fin de l'année dernière, rien n'a changé. Martine Bideau, la coprésidente de la Société genevoise de pédiatrie était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. La fin de la taxe d’urgence destinée à compenser le travail en soirée et les week-ends vous avait amené à menacer d’une grève des urgences pédiatriques, en fin d’année dernière. Grève que vous n’avez pas faite. Depuis vous avez tenu une assemblée générale sur le sujet. Quelle est la situation actuellement? "C'est la déception, l'insatisfaction pour les pédiatres genevois! On pensait qu'on aurait, suite à ce préavis de grève, fait bouger les choses, ce qui a été le cas, on a été reçu par notre conseiller d'Etat Pierre Maudet. Notre conseillère fédérale, madame Baume Schneider, a demandé aux partenaires de se mettre autour de la table, donc nous on y a cru. Raison pour laquelle on n'a pas vraiment fait la grève, on a fait juste une diminution des horaires pendant cette période là pour maintenir la pression, mais en espérant qu'il y aurait quelque chose qui en sortirait. Finalement on a eu une compréhension commune entre la FMH et Prix aux Suisses qui ne nous satisfait pas et qui ne change pas la donne". Il va y avoir une grève? "Il ne va pas y avoir une grève, mais on est en train de rediscuter: est-ce qu'on continue vraiment finalement, maintenant qu'un certain nombre d'assurances refusent de nous payer cette taxe, qu'on facture toujours actuellement parce qu'on estime être dans notre bon droit. Nous sommes des médecins indépendants, pédiatres, qui sortons de nos cabinets les jours fériés, les soirées, les week-ends, et on estime qu'on doit être valorisé pour ce service rendu à la population. Si on ne souhaite pas le valoriser, nous on ne va évidemment plus sortir des cabinets, on va rester dans nos horaires habituels, et puis il n'y aura plus de garde" Ça veut dire qu'il y aurait une baisse de l'offre de garde? Les pédiatres privés effectuent une trentaine de consultations par jour, 12 000 par année. On irait donc vers une pénurie de l'offre? *Oui, un report de ces consultations sur l'hôpital majoritairement, donc comme vous dites, 12 000 consultations, deux à trois fois moins chères que les consultations par rapport à celles de l'hôpital. C'est donc aussi une économie en plus de la qualité, parce que ce sont des médecins indépendants et expérimentés, donc oui, ce serait un report vers l'hôpital probablement avec un engorgement" On sent beaucoup de lassitude... "C'est un fait, on est attaqué de toutes parts. Au début de l'année passée on a eu la baisse du point Tarmed, qui a diminué nos revenus. Ensuite on a eu cette taxe, donc ça n'arrête pas. Tout le monde dit qu'il faut revaloriser cette médecine de premier recours, mais en fait ce n'est pas le cas. Il y a une attaque ciblée contre les médecins, alors qu'on sait bien que le système de santé, ce qui coûte cher, ce sont les médicaments et pas les médecins en première ligne. Les médecins de premier recours ne sont n'est vraiment pas la bonne cible".…
Les enseignants de l'école primaire sont invités à suivre une grève partielle, à partir du lundi 17 mars. En cause, une nouvelle directive définissant le temps de travail en 28 périodes d'enseignement, par semaine, pour un temps plein. Au lieu des 24 heures de présence, actuellement. Francesca Marchesini, Vous avez décidé d’une grève partielle, à partir de lundi, dans les écoles primaires. Une grève partielle, à cause d’une directive sur le temps de travail. Quel est le problème? "C'est la modification du règlement sur l'horaire des enseignantes et des enseignants qui nous chiffonnent. Le règlement actuel indique qu'on doit passer en ce moment 24 heures en présence des élèves et la modification que souhaiterait opérer le DIP serait d'indiquer qu'on doit enseigner 28 périodes. Concrètement, on va travailler plus parce qu'en ce moment les 24 heures comprennent aussi le temps de récréation alors qu'opérer une distinction entre le temps d'enseignement et le temps présence élève permet par exemple au DIP, de nous demander d'encadrer les repas en plus des 28 périodes d'enseignement que l'on aurait déjà effectuées alors que le règlement actuel nous protège de ce genre de dérive là" Vous avez mené d'abord un boycott administratif, maintenant vous passez à une grève partielle Il y a une gradation dans votre mouvement, ça veut dire que la prochaine étape c'est la grève? "Absolument, oui" On vous sent très très revendicatif au sein de la société pédagogique. Vous ne vous parlez plus avec le DIP? C'est sûr que cette grève partielle c'est quand même l'aboutissement d'un processus long qui s'inscrit finalement dans des discussions qu'on a essayé d'avoir sur la directive depuis plus d'une année, sur le cahier des charges des maîtres adjoints aussi. Cela fait des années qu'on en parle sans être entendu. Le DIP avance finalement sans tenir compte ni de nos besoins, ni de nos revendications, et on a joué le jeu, on a fait les discussions, les négociations sans avoir été entendu donc effectivement, la grève c'est l'ultima ratio, nous on considère qu'on en est là" L’arrivée d’Anne Hiltpold devait donner un nouveau souffle à la direction de la DIP après les tensions avec Anne Emery Torracinta. Force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas. Est-ce que ce ne sont pas les syndicats d’enseignants qui sont réfractaires à tout changement… "Ce n'est pas forcément un problème de personne, mais c'est simplement que les discussions qui aboutissent aujourd'hui ont commencé déjà sous l'égide de madame Torracinta, donc pour nous on s'inscrit juste dans la continuité d'un processus. Quand Madame Hiltpold a repris la tête du département, elle aurait pu éventuellement cesser ses discussions, surtout qu'on lui a demandé plusieurs fois de faire marche arrière, ce qu'elle n'a pas fait, mais finalement là elle aboutit simplement à un processus qui a été entamé par sa prédécesseurs. Je pense qu'on s'inscrit quand même dans un contexte global d'intensification sur du travail et aussi de durcissement quelque part, et que ça ne concerne pas que le DIP ou l'école genevoise. On peut constater ça un peu partout".…
Changement d'alliances ; bouleversements commerciaux. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump bouleverse tous les codes. Avec un sérieux danger pour la Genève internationale. Frédéric Esposito, le directeur du master du bachelor en relations internationales (BARI) du Global Studies Institute était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Le président ukrainien rencontre le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, ce mardi, en Arabie saoudite. Cette rencontre, c’est pour une trêve ou pour une capitulation de l’Ukraine… "Je pense que pour l'instant on ne sait pas trop dans quelle direction se met en place ce futur plan de paix que tout le monde souhaiterait avoir. Si on regarde comme un marqueur la dernière résolution à l'Assemblée des Nations Unies qui a été votée le 24 février dernier, on a vu un refus américain pour un retrait des forces militaires russes en Ukraine. Et qui a voté avec le camp américain? Notamment la Corée du Nord et la Hongrie pour un pays européen. Donc il y a une grande incertitude pour savoir où vont les acteurs aujourd'hui qui peuvent faire la paix en Ukraine. On a à la fois une dynamique initiée par l'Europe et par le président français, de l'autre, une autre initiée par le président américain et les pays arabes, un attelage un peu étonnant. Surtout que le multilatéralisme a les outils, avait un cadre pour pouvoir accueillir tout ça. La Suisse a toujours fait acte de candidature d'ailleurs, pour accueillir une conférence sur la paix en Ukraine. On est loin de tout cela. En d'autres termes, on est dans une zone, je dirais, de grande incertitude". Grande incertitude et immense bouleversement dans les relations internationales où on est des alliances complètement improbables avec ce rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis. Comment l'expliquer? "C'est vrai qu'on assiste à une trahison quasiment en direct. Le changement de présidence aux Etats-Unis a amené une trahison à la fois de l'Amérique vis-à-vis du soutien apporté à l'Ukraine, mais aussi une trahison vis-à-vis de l'Europe qui se retrouve contrainte d'agir vite. Est-ce que ce sera au niveau européen, c'est-à-dire dans le cadre de l'Union européenne? Est-ce que ça veut dire aussi une remise en cause du traité de l'Atlantique Nord, qui n'a pas loin de 80 ans, il date d'avril 1949. Le facteur économique, la volonté aussi de vouloir réécrire ce cadre multilatéral, fait partie des interrogations. Rappelons-nous aussi que lors du premier mandat de Trump, il y a déjà eu des coups de boutoirs sur ce cadre multilatéral là, notamment avec un retrait américain de l'OMS". Le multilatéralisme existe-t-il encore? "Aujourd'hui on est plutôt sur un affaiblissement très clair, puisque si on prend juste la question de la Genève internationale, les coupures des USA vont impacter les ONG, les organisations internationales à Genève. Ça c'est une réalité, ce n'est pas une hypothèse. Les conséquences de cela sur le cadre multilatéral, chacun essaye je dirais de les évaluer aujourd'hui. Pour l'instant, très honnêtement, c'est difficile de savoir si c'est une refonte complète de ce cadre ou pas. La tradition américaine a toujours été de considérer le cadre multilatéral comme un élément où la place d'une superpuissance américaine n'était pas suffisante. Et donc c'est pour retrouver de la puissance et de l'espace qu'il privilégie ses relations bilatérales. Malgré tout, on s'était posé la même question après les attentats du 11 septembre. On s'est dit, ça y est, c'est la fin d'une certaine vision du droit international avec des zones de non-droit comme Guantanamo où des prisonniers, des combattants de Daesh étaient effectivement emprisonnés. Là, il y a un choc qui est très fort. C'est difficile pour dire qu'aujourd'hui on va vers une nouvelle voie. Dans tous les cas, il a la capacité de pouvoir absorber ce choc-là car il faut quand même le rappeler, les Etats-Unis restent membres de l'OTAN. L'art…
Sami Kanaan s'apprête à quitter le Conseil administratif de la Ville de Genève, après 14 ans à la tête de la culture. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. 14 ans à la tête de la culture à Genève. Il y a forcément plus qu’un passement au cœur de se dire que dans un mois, c’est terminé… "Oui, je me réjouis et en même temps je sais que dès le 1er juin, plein de choses vont me manquer, à commencer, les gens, l'équipe, les partenaires, mais c'est aussi bien de tourner une page. 14 ans c'est pas mal" 14 ans avec des succès et des revers. Côté revers, il y a l’extension du MAH ou encore la Cité de la Musique. Les Genevois ont estimé que c’était trop. Trop grand, trop gros, trop cher. Le regret d’avoir trop voulu… "La Cité de la musique ce n'est pas mon histoire, je le dis clairement, c'est un projet privé soutenu par le canton. J'aurais bien aimé que ça se fasse mais on avait des malentendus donc ça je ne mets pas dans la catégorie des revers. Pour le MAH, j'ai hérité d'un projet ficelé, ficelé à tel point que je n'avais aucun choix pour renoncer à Jean Nouvel ou à Jean-Claude Gandur. j'ai essayé de le passer, c'était des contrats, vous savez que vous ne pouvez pas résilier, ça c'est pas mal, merci aux prédécesseurs. Le projet Nouvel était porté par Rémy Pagani, c'était plutôt à lui d'estimer s'il pouvait sauver la mise. Moi j'ai adoré le projet d'origine. Aujourd'hui, vous auriez un restaurant d'altitude et une très belle feuille de verre. C'est du passé, c'est la démocratie, mais disons la convention avec la fondation Gandur était non résiliable par la Ville et puis même si l'intention n'était certainement pas mal honnête, les gens ont cru que la fondation prenait le pouvoir" Côté réussite: Genève s’est aussi dotée d’une Nouvelle Comédie, un MEG rénové. Une certaine fierté d’avoir réussi, aussi, à faire avancer ces dossiers là… "La Comédie estune très grande réussite, le MEG aussi, c'est impressionnant, il y a aussi la l'Alhambra, le pavillon de la danse le muséum est en chantier, il va rouvrir plus tard" Quand rouvre exactement le Muséum d'histoire naturelle? "C'est un bâtiment ancien, des années 60 et l'on a réalisé qu'il y avait d'autres choses à faire. Il y a des normes: normes sécurité, énergétiques! C'est une institution qui accueille 300'000 personnes par année et qui avait besoin d'un sérieux lifting. On a essayé de ne pas tout faire mais l'on se rend compte que l'on ne peut pas. Dès qu'on commence, il faut tout assainir. Le Muséum d'Histoire Naturelle restera fermé jusqu'à l'automne 2026" Est-ce qu'il n'y a pas un regret de ne pas avoir fait avancer autant le sport que la culture ? "Je pense que les choses ont bien avancé à l'époque, et je suis très heureux que ma collègue Marie Barbey-Chapuis ait pris le relais avec beaucoup d'enthousiasme et d'énergie. Il y a notamment le plan directeur des infrastructures sportives, qu'on a vraiment lancé à l'époque, qui se déploie maintenant avec le nouveau centre de tennis au Bois des frères, la Queue d'Arve en partie refaite, le crédit pour le Bout du monde... On a aussi beaucoup travaillé sur la violence dans le sport, qui est malheureusement quelque chose qui existe, et la lutte contre le harcèlement. Et la suite, pour vous, Sami Kanaan? "D'abord une vraie pause, après 14 ans quasiment non-stop, parce que quand vous avez ce genre de fonction, je l'ai choisi, j'ai adoré, mais même les vacances, vous n'êtes jamais totalement tranquille. Donc une vraie pause pendant quelques mois, ça tombe bien, c'est l'été, l'été à Genève c'est quand même sympa et puis après plein de projets. Je ne resterai pas dans la culture. Je n'aimerais pas être dans les pattes de ma succession, ce serait un peu gênant. Je suis en charge du numérique depuis 2020, et j'adore ce sujet, il est plein de défis".…
Genève-Servette a déjà terminé sa saison. Pas de play in pour une formation qui était considérée, par tous, comme devant finir dans le Top 4. Marc Gautschi, le directeur sportif du GSHC était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Genève-Servette est en vacances depuis une semaine. 12e de saison régulière. Pas de play offs pour la 2e année de suite alors que l’effectif plaçait notre équipe dans le TOP 4. Comment qualifier cette saison: revers, désillusion, fiasco? “Un peu tout. Je pense qu'on était parti pour chasser le titre de nouveau, on a eu l'effectif pour, mais il y a beaucoup de choses qui sont allées de travers cette saison et maintenant il faut bien analyser pour tout changer complètement pour la nouvelle saison”. L’équipe a dû jouer ses 8 premiers matchs de la saison à l’extérieur à cause des travaux aux Vernets. Un gros handicap pour l’équipe… “Ça ne vaut pas comme excuse, mais évidemment si tu ne joues pas devant ton public c'est un peu plus compliqué. Normalement, si tu n’es pas dans le top 6, au mois de novembre ou décembre, c'est difficile à rattraper. Tu chasses toujours un peu les autres équipes, mais je pense qu'on doit mieux se préparer au mois d'août et changer un peu les dynamiques dans l'équipe”. Beaucoup de blessés, dans l’équipe. Elle n’a pas fini par tourner que quand elle était au complet. Un problème de préparation.. “Ce n'était pas vraiment des blessures liées à la mauvaise préparation mais des blessures un peu comme ça: des ligaments, des choses comme ça, mais clairement si tu construis une équipe pour être devant et puis tu as 7, 8, 9 joueurs qui te manquent, c'est difficile d’être aussi compétitif que Zurich ou Lausanne, des grosses équipes comme ça. Il faut mieux se préparer et puis justement une fois qu'on était au complet, après le mois de février, on a montré qu'on était capable de bien faire” La mentalité de l’équipe est aussi en cause, avec un manque d’impact.. “Je ne dirais pas qu'on n'a pas eu d’impact mais évidemment si tu commences à perdre des matchs, il y a la confiance qui part un peu. Le hockey est un sport où joue beaucoup le mental. Quand tu n’arrives pas à enchaîner des matchs, tu perds de la confiance: en janvier quand on a eu beaucoup de blessés, on a joué 17 matchs. Ca nous a vraiment pénalisés” Et les leaders, ils étaient où ? “J’attendais beaucoup plus de la part de certains joueurs. Ca fait une ou deux saisons qu'on n'était pas au top: ce sont à ces moments clé que l'équipe a besoin de ces leaders-là. Ces joueurs ont été des champions du monde, on a gagné des titres, avec eux, ils ont de l'expérience, ce sont de super joueurs et j’attendais beaucoup plus à eux” Et ils n'ont pas répondu présent ? “Pas tous”. Une équipe qui a du mal à se remettre du titre de champion. On pouvait entendre cet argument l’année dernière. Cette année l’équipe n’a même pas joué les play-in. Les joueurs ne sont donc pas au niveau de la National League… “Je ne dirais pas ça mais il ne faut pas trouver des excuses. A la fin, c'est ma faute, c'est la faute des coachs, c'est la faute des joueurs. On a tous raté cette saison, il ne faut pas chercher des excuses. Maintenant on avait tout pour bien faire. Il faut maintenant trouver pourquoi ça n'a pas fonctionné et puis changer les choses qui n'ont pas marché” Changer les choses, donc changer des joueurs ? “Oui, ça c'est prévu qu'il y ait un assez grand changement dans l'effectif. Il y a toujours d'autres équipes qui jouent encore, du coup c'est un peu plus complexe de faire quelque chose là-dessus mais c'est clair qu'il nous manque un peu de profondeur. On a deux, trois très bons joueurs de la relève qui vont nous rejoindre”.…
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La mobilité, au cœur des discussions transfrontalières: saturation des petites douanes, extension du tram 15 à l'arrêt. Florent Benoit, le président de la communauté de communes du Genevois français était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Le trafic frontalier ne cesse d'augmenter aux petites douanes. Avec ce nouvel objectif: réduire de 30% les passages à Soral, Chancy, Certoux et Sézegnin. Comment réalisez-vous ce "miracle"? "On y travaille tous les jours et de manière intelligente avec la Suisse et particulièrement Pierre Maudet et l'ensemble de son administration. On a signé une lettre d'intention le 29 janvier dernier qui prolonge l'ensemble des mesures qui ont été prises et parmi celles-ci les feux qui ont été mis le matin pour réduire le trafic aux petites douanes. Depuis 2017, le flux a été réduit de 27%" On craint beaucoup, ici, ce nouvel échangeur de l’A40 à Viry, qui déboucherait directement à Soral. Un véritable aspirateur à voitures. Quasiment une provocation quand on essaie de juguler le flux de voitures… "C'est une manière de voir les choses. Je sais que côté Suisse, il y a eu des mouvements contre cet échangeur. La commune de Viry n'est pas favorable à l'arrivée de cet échangeur. Elle s'est d'ailleurs prononcée dans une délibération contre. L'État en a pris acte. À ce stade, il n'y a plus de projet d'échangeur tel que. Pour autant, il y a une véritable problématique d'engorgement de notre territoire du Vuache, qui fait partie de la communauté de communes du Genevois. Au-delà de la position de l'échangeur, il va falloir massifier du flux sur les autoroutes et particulièrement en direction de Bardonnex pour justement éviter que les voitures traversent Soral particulièrement" Il y a peu d'alternatives, à la voiture, de votre côté... "La problématique, c'est que nos concitoyens demandent davantage de transports publics. Ça a un coût mais pour autant c'est un service public. On a mis le paquet sur les transports publics. Désormais, depuis l'année dernière, ma commune de Vulbens, qui est loin effectivement, est desservie par le transport public, toutes les 20 minutes en heure de pointe. Donc c'est un investissement qui est très important pour notre communauté de communes. Et puis vous savez que le point d'orgue sera l'arrivée du tram à Saint-Julien. Tram pour lequel, quand on dit que tout est compliqué en France, et bien pour une fois, tout est simple puisque nous sommes prêts. L'ensemble des réseaux ont été dévoyés, les ponts ont été renforcés, etc. Et c'est plutôt du côté suisse que ça coince, si vous me permettez l'expression. Et on attend des nouvelles du tribunal fédéral. Dès que les choses seront rentrées dans l'ordre, on recommencera notre travail. Mais nous, on est à deux doigts de poser les rails. Le tram, ce serait environ 3 000 voitures en moins sur les routes. On espère une arrivée de ce projet à l'horizon 2029-2030".…
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1 6 minutes avec Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative sortante de la Ville de Genève 6:49
Marie Barbey Chappuis brigue un nouveau mandat, comme conseillère administrative de la Ville de Genève. A son actif: les investissements dans le sport et le retour d'activités. Elle était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Vous terminez cette législature à la tête du département de la sécurité La sécurité, avec la police municipale. Vous êtes pour davantage de patrouilles pédestres. On sait que l’on manque davantage de patrouilles la nuit, là que le sentiment d’insécurité est le plus fort. Donc va-t-on avoir davantage de patrouilles de police? "La sécurité c'est un défi quotidien, il faut recommencer tous les matins donc l'objectif effectivement c'est que tous les matins et toutes les nuits, la police municipale travaille aussi la nuit jusqu'à 3h du matin notamment en fin de semaine. Passer 3h c'est la police cantonale qui prend le relais jusqu'au lever du jour, jusqu'à 6h du matin. L'objectif c'est d'avoir des patrouilles pédestres, c'est de montrer l'uniforme, ça c'est l'objectif tous les jours de la police municipale que l'on poursuit et puis là l'objet c'est surtout d'augmenter aussi les effectifs, on travaille fort sur le recrutement parce qu'on sait que tous les métiers uniformés connaissent une crise des vocations. On a mis beaucoup de moyens ces dernières années pour augmenter nos capacités de recrutement: ça commence à payer, là on a une école de formation avec des aspirants qui vont bientôt rejoindre les rangs de la police municipale, donc on aura plus de force sur le terrain et donc on pourra avoir plus de patrouilles pédestres et je m'en réjouis. Je suis favorable aux caméras de surveillance mais c'est pas une recette miracle, je crois que ce qu'il faut c'est justement des caméras mais aussi surtout des patrouilles pédestres, c'est un outil supplémentaire pour renforcer la sécurité de proximité". Vous êtes aussi la Madame Fête à Genève puisque vous êtes en charge de l'animation, alors on a eu le feu ô lac avec les drones, Genève Genève l'été dernier, le feu au lac n'est pas reconduit tout comme Genève Genève, cet été... "Il n'y aura pas de grands événements estivales, cet été, mais on aura deux grands autres événements: l'Euro féminin de football, avec un village du sport et une fan zone sur les quais tout le mois de juillet. Début septembre, on aura Sail GP qui est un immense événement aussi de voile qui a lieu d'habitude à Sydney, New York ou Dubaï. Cette année c'est la première fois qu'ils viendront en bassin fermé à Genève. On aura donc des quais qui seront passablement occupés durant tout l'été avec des très beaux événements. Les Genevois auront du beau spectacle! L'animation estivale, moi j'y travaille déjà, en tout cas on a pris des contacts pour 2026, mais ce que je dis c'est que la ville ne peut pas le faire tout seul, il faut aussi le canton, il faut Genève Tourisme, donc on a pris des contacts et puis on attend maintenant leur positionnement. Les fêtes de Genève ont disparu aussi parce qu'il y a eu les déficits abyssaux des dernières éditions qui étaient organisées par Genève Tourisme, c'était en 2017-2018, ensuite il y a eu le Covid, et puis là on relance la dynamique: on a fait Feu ô lac, on a fait Genève Genève. Il faut se rendre compte que des événements comme ça c'est 2 à 3 millions, donc il faut aller chercher des partenaires privés, publics, ça se fait pas comme ça un matin en se levant! Ce n'est pas ya qu'à, faut qu'on! comme le dit une minorité bruyante qui revendique des événements. Ca ne se fait pas comme ça! C'est une grosse responsabilité, et puis c'est un financement solide, je crois qu'il ne faut pas refaire les erreurs du passé, donc là on a fait Feu ô Lac, c'était un immense succès, on a fait Genève Genève avec le spectacle L'Element, c'était aussi 200 000 personnes sur les quais, donc on travaille pour 2026, avec aussi les milieux hôteliers, restaurateurs, Genève Tourisme, et j'espère qu'on pourra aboutir, mais la ville de Genèv…
Le CERN doit publier ce mois-ci une étude de faisabilité du FCC, le futur collisionneur circulaire du CERN de 91 kms de diamètre entre Genève et la France. L'association écologique Noé21 publie une étude de non faisabilité, basée sur l’avis d’experts suisse. Philippe de Rougemont, le président de Noé21, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Au regard de votre étude de non faisabilité, il est clair qu'il faut renoncer au FCC... "Oui c'est assez clair: on ne peut pas se permettre cet accélérateur. On ne peut pas se le permettre parce qu'il n'y a pas seulement une comptabilité qui est celle du prestige ou qui est celle de, on peut se le permettre en termes d'argent, il y a aussi d'autres comptabilités qui sont celles des émissions de gaz à effet de serre. Il y a quelques années, à la quasi unanimité, le Grand Conseil a voté l'urgence climatique. C'est-à-dire que l'on se rend compte de l'ampleur des dégâts du changement climatique et ceux à venir qui sont prévus et qui sont annoncés par la science. On décide, également, de mettre en œuvre les accords de Paris signés par la Confédération. Sur ça vient ce projet du FCC qui a été imaginé en 2014, donc avant l'urgence climatique. On a cette sorte de collision entre un giga projet qui émettrait énormément de gaz à effet de serre, qui capterait énormément d'électricité dont on a besoin pour décarboner les chauffages et les voitures et les autres transports routiers, donc c'est une véritable collision, on ne peut pas se permettre cet objet, en tout cas pas pour les prochaines années à venir, on a d'autres priorités". Un projet qui constitue “une menace pour la transition énergétique, un encombrement aggravé du territoire en déblais de chantier et est l’objet d’une confiscation des droits démocratiques des personnes du territoire impacté". C'est ce que vous listez dans votre étude... " Quand vous donnez la liste comme ça, ça donne le vertige, on n'invente rien. Mais je reste effrayé comme la première fois il y a trois ans que j'ai entendu parler de ce projet. Le CERN est d'une telle transparence que c'est uniquement avec les chiffres fournis par le CERN, par les études du CERN sur ce projet, qu'on a basé notre étude d'une quarantaine de pages. On sait que le CERN fait des efforts, tous les secteurs en font, simplement quand vous voulez faire un effort d'écologie sur un projet qui à la base est d'une telle amplitude, qui consommerait autant qu'une ville de 700 000 habitants, et bien rendre ça plus écologique, c'est vraiment travailler à la marge, c'est vraiment une mission impossible. Il aurait fallu penser dès 2014 à créer un outil pour les chercheurs et les chercheuses en physique de demain qui respectent les limites planétaires, c'est ça qui n'a pas été fait, c'est ça qu'on reproche, et on pense qu'il est encore temps de renoncer! On aimerait que le CERN renonce à ce projet et travaille sur un outil qui respecte les limites planétaires" 100 millions ont déjà été investis, quelle collectivité, quel organisme peut s'asseoir sur 100 millions d'investissements ? "Oui, mais faisons une petite comparaison: le budget annuel de la ville de Genève c'est 1,3 milliard, c'est la même chose que le CERN. 100 millions c'est ce que le conseil du CERN a autorisé, le CERN a dépensé pour les études de faisabilité qui aboutissent en 2025 cette année, donc oui ça voudrait dire renoncer à ces 100 millions, mais si on attend encore quelques années ça va être renoncé en termes de milliards, et donc ce qui est juste aujourd'hui ne va pas devenir faute demain, le projet là est encore une fois d'une telle ampleur qu'on ne peut pas juste désinventer qu'il va consommer 4 térawattheures par an, on ne peut pas le désinventer"…
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Armer la police municipale ; fluidifier les déplacements en Ville ou encore remplacer le gore de la plaine de Plainpalais par de la verdure. Voilà les grands axes du programme du candidat administratif MCG à la Ville de Genève, Skender Salihi. Il était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Vous avez déposé un projet de loi pour armer la police municipale. Avoir une arme ce n’est pas anodin. Il faut donc revoir toute la formation des policiers municipaux? "C'est clair, il faut revoir la formation et avoir une arme ce n'est pas rien. Aujourd'hui on demande à la police municipale de réaliser certaines missions et je crois qu'il faut aussi lui donner les moyens de pouvoir réaliser ces missions. La différence entre les deux polices, c'est que la cantonale intervient sur les urgences et la municipale est une police de proximité. La police de proximité n'est pas protégée des interventions qui peuvent être dangereuses aussi. Quand on parle de contrats locaux de sécurité c'est soit on modifie certaines missions de la police municipale soit on arrête les contrats locaux de sécurité. Aujourd'hui on demande des fois de faire des contrôles routiers par exemple en bord de frontière à des heures où il peut y avoir certains délits qui se commettent et de mettre des policiers municipaux à contrôler des véhicules ça peut être dangereux s'ils ne sont pas équipés de moyens adéquats". La mobilité. Une priorité pour vous, avec l’objectif de fluidifier les déplacements en Ville. Comment faire, très concrètement? "Quand on parle de mobilité, c'est vrai qu'on pense souvent aux routes. Mais il faut savoir qu'un conseiller administratif ou le municipal n'a pas vraiment de pouvoir sur la modification des routes parce que c'est dépendant du canton et de l'office fédéral des routes, donc c'est fédéral. La seule chose qu'on peut modifier c'est de sécuriser certains passages par exemple les cyclistes se retrouvent sur bande cyclable qui n'existe plus à un certain moment. Il faut de vraies bandes cyclables qui arrivent d'un point A à un point B. Et puis quand on parle de mobilité, on parle aussi des trottoirs, il n'y a pas que les voitures et les cyclistes. Il y a aussi les piétons, il y a aussi les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite". Il y a plus d’un an vous avez remis une pétition de plus de 500 signatures pour remplacer le gore de la plaine de Plainpalais par du gazon. Vous étiez d’ailleurs venu nous en parler, ici même. Si vous êtes élu, vous engagez-vous à remplacer la plaine par de la verdure? "Oui, je m'engage à le faire. Parce qu'on a besoin d'espaces conviviaux en ville de Genève. Et actuellement la plaine de Plainpalais, à mon sens, n'est pas un espace convivial et au sens de toutes ces personnes qui ont signé en tout cas. Rien n'empêche de créer une place pour pouvoir accueillir le cirque et toute autre activité des forains. Et de verdir un peu plus que de laisser du gore partout".…
La Chaîne du Bonheur appelle aux dons pour l'Ukraine. Elle a utilisé la quasi totalité des près de 138 millions de francs de dons reçus depuis 2022, mais elle peine à en récolter de nouveaux. Ce qui pourrait mettre en péril son action sur place. Miren Bengoa, la directrice de la Chaîne du Bonheur, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Vous tirez la sonnette d’alarme car vous avez presque utilisé la totalité des dons destinés à l’Ukraine. Il y a urgence… "Il y a plus que jamais urgence. L'Ukraine est encore en guerre et nous avons fait en sorte d'appuyer un maximum d'ONG, il y en a plus de 15 qui agissent depuis trois années sur le terrain et ce sont presque 5 millions de personnes qui ont pu être aidées grâce aux dons de la Suisse". Vous revenez tout juste d'Ukraine, quelle est la situation sur place ? "Elle est encore très dramatique, le front est très actif, beaucoup de populations se déplacent à cause des combats et dans les grandes villes. Les conditions de vie se sont dégradées de façon drastique à cause de l'insécurité, également parce que l'économie va mal et que les familles sont disloquées. La mobilisation des hommes, les femmes se retrouvent seules en charge des enfants, des personnes âgées, la situation réellement est dramatique et j'en peux entièrement témoigner". Comment les ONG sur place réussissent à faire leur travail ? Les ONG que nous soutenons œuvrent avec énormément d'acharnement pour d'abord se rapprocher des zones les plus gravement touchées en apportant une aide alimentaire, en réhabilitant aussi vite que possible les lieux d'habitation parce qu'il fait très froid. Quand j'y étais il faisait déjà moins 8 la nuit donc évidemment quand des vitres sont cassées il faut pouvoir vite les réparer, apporter aussi une protection et un appui psychosocial parce que cette terreur constante que vivent les gens dans un pays en guerre affecte toutes les générations et malheureusement pour très longtemps donc les dons seront nécessaires sur le long terme." Vous évoquez une aide psychosociale, quel est justement l'état d'esprit des Ukrainiens après trois ans de guerre ? "Tout d'abord j'aimerais saluer leur courage et leur résilience parce que toutes les personnes avec lesquelles nous avons échangé démontraient non seulement une velléité de rester droit debout, de continuer à vivre quasi normalement malgré cette situation dramatique tout en faisant face effectivement à une incertitude très très forte aujourd'hui sur les perspectives de développement de ce conflit. Les ONG bien sûr sont tributaires de financement qui aujourd'hui ont été largement mis en cause. Nous sommes très préoccupés parce que cela aura des impacts immédiats sur l'aide apportée au quotidien mais également sur le long terme sur la capacité même du secteur humanitaire à faire face à des besoins qui sont en grande croissance. On est dans un paradoxe absolu, il y a de plus en plus de besoins humanitaires sur le terrain et on coupe les financements et on se retrouve dans des situations de devoir réduire les effectifs et couper dans les projets" Avec IA.…
Genève Volley lance un appel aux dons et au sponsoring pour renflouer ses caisses. Il lui manque 150’000 francs, d’ici la fin de saison, pour garantir sa pérennité. En cause: la perte de deux sponsors majeurs et la baisse des subventions cantonales. Zeynep Bartu, la vice-présidente de Genève-Volley, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. Genève Volley lance un appel aux dons et au sponsoring car Genève Volley va mal… "Ces dernières années nous avons essayé de professionnaliser notre club pour avoir de meilleurs résultats et un peu plus de présence en Ligue Nationale A. Nous avons recruté des entraîneurs professionnels ; nous avons commencé notre professionnalisation avec le structure technique et sportive. Des décisions qui se sont vues au niveau des résultats: nous avons terminé la ligue en 5e position la saison dernière qui nous a permis de jouer le Coupe d'Europe. En junior, on est beaucoup plus présent dans les championnats suisses. L'année dernière on a eu deux titres championnes U14 et U18". Le canton a baissé ses subventions de 20%... "Malheureusement nous avons eu cette mauvaise surprise qui nous a vraiment affectée. La ville et le canton étaient toujours avec nous donc je pense qu'on va pouvoir aussi nous tourner vers eux aussi. On est en train de chercher aussi des nouveaux sponsors mais notre appel n'est pas uniquement un appel aux dons. nous avons aussi besoin des bénévoles, nous sommes un grand club et on essaie de tourner avec des bénévoles donc si vous êtes intéressés à venir nous aider, vous pouvez venir être avec nous, voir nos matchs et nous aider sur le terrain".…
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